BREXIT : espoir ou plan ?

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26.07.2016 | www.kla.tv/8706

Un proverbe connu dit : « Les peuples n’ont pas des amis, les peuples ont des intérêts ! » Après la sortie de l’Angleterre de l’UE, on doit se demander à présent où se situe leur véritable intérêt après le Brexit. Car si les pays manquent d’amis, tous sans exception font en sorte d’avoir des intérêts quelconques. Cela veut dire qu’il y aura toujours des différences entre ce qui est dit et ce qui est fait. A quoi reconnaît-on si derrière la sortie de l’Angleterre de l'UE, c’est-à-dire derrière le Brexit, il ne se cache pas un coup planifié dès le début, un autre pas raffiné au service des intérêts du gouvernement anglais, ou plutôt, anglo-américain ? C’est tout simple : Si le parti d’opposition de Nigel Farage a vraiment acquis le retrait de l’UE de son propre chef, c’est-à-dire contre la volonté d’origine du gouvernement non seulement anglais mais aussi américain, cette scission se verrait de plus en plus dès à présent. On verrait la lutte continuer et augmenter contre tous ceux qui se sont présentés au départ comme adversaires du Brexit. Et alors, il y aurait un véritable espoir de changement dans la maison d’Europe. Puis il y aurait un nouvel espoir de partenariats en politique, en économie et généralement à tous les niveaux. Mais si tout à coup tout devient tranquille autour du parti de l’UKIP, on devrait alors se souvenir au plus vite de l’origine et de l’histoire de l’Angleterre. Premièrement on doit se rappeler que c’est justement l’Angleterre en fait qui a constitué l’UE et l’euro avec l’assistance des Etats-Unis. Il faut particulièrement tenir compte du fait que justement ce peuple fondateur n’a jamais accepté l’euro pour lui-même. C’est à peu près la même chose que si un chauve total vante partout un produit capillaire efficace à 100% contre la calvitie. Un autre rappel pourrait se faire par un simple coup d’œil sur la mappemonde : Dans quel pays de la terre et dans quelle région des océans ne trouve-t-on pas de colonies anglaises ? Il y a encore peu, l’Angleterre était une grande puissance inébranlable, oui la plus grande puissance coloniale de l’histoire avec des colonies et des protectorats sur tous les continents habités. A la fin du 19ème siècle les colonies et les protectorats britanniques couvraient presque un quart de la surface de la terre. C’est pour ça en fait que la langue anglaise est devenue la langue mondiale numéro 1. Dès le début il était évident qu’un lion rugissant ne se transforme pas du jour au lendemain en un petit chat ronronnant. Comme un cleptomane n’abandonne pas son besoin de voler du jour au lendemain sans une thérapie douloureuse, de même un peuple dur ne peut pas se transformer du jour au lendemain en un partenaire modéré. Les natures dominantes établies ont un chemin long et difficile à parcourir avant de pouvoir s’intégrer dans un ensemble, et encore moins se soumettre. Gardons aussi en mémoire le terme bien connu de « Anglo-américain ». Comme d’innombrables observateurs de la vérité l’ont décelé depuis longtemps, les principaux sièges de ce gouvernement de l’ombre, qui tire toutes les ficelles économiques, politiques et militaires à l’échelle mondiale, se trouvent surtout en Angleterre, aux Etats-Unis, en France et en Israël. Il ne s’agit que de peu de familles alliées de rang supérieur. Leur intérêt principal vise à établir leur nouvel ordre mondial qu’ils ont inventé eux-mêmes. Des Etats nationaux non prospères sont leur cible, pas du tout des démocraties, des religions ou des cultures florissantes. Ils sacrifient leur propre pays sur l’autel de leur nouvel ordre mondial aussi facilement qu’ils sacrifient les pays étrangers. Autrement dit, ils aspirent à l’humiliation de tout pouvoir, de toute institution ou mouvement qui ne serait même que des rivaux potentiels, ou pourraient le devenir. La Russie, la Chine, l’Europe et l’Iran font partie de leurs plus grands rivaux. Leur intérêt est d’affaiblir justement ces rivaux dans les domaines de la politique et de l’économie mais aussi dans tous les autres domaines. L’institution de l’UE leur sert comme une sorte de pressoir, avec lequel ils pressent à fond tous leurs rivaux européens. Comment ça se passe ? C’est très simple : On jette toutes les nations déjà très pauvres et les nations encore riches dans le pressoir de communauté de destin européenne. Là, on les saigne lentement mais sûrement, jusqu’à ce qu’aucune résistance sérieuse ne soit plus possible. Mais par son retrait de l’UE, l’Angleterre se dérobe non seulement au pot commun de dettes de l’UE qui a été créé auparavant par eux-mêmes, mais aussi aux flux de réfugiés qui commencent seulement à grossir vraiment. Si plus tard la France retire également ses secours financiers et fait la même chose que l’Angleterre, l’effondrement du reste de l’Europe passera dans l’histoire. Dans un premier temps l’Allemagne servira de centre d’accueil et de trésorier. L’Allemagne est le pays d’Europe le plus redouté, c’est pourquoi, selon les traités existants de ses possesseurs, elle n’a même pas le droit de poser la question de quitter l’UE. Ainsi l’ennemi le plus fort est conjuré pour une durée illimitée. Quoi qu’il arrive en Europe maintenant, on doit le regarder et le juger au vu de son gouvernement de l’ombre dont il est question. Ce n’est pas facile pour l’Europe tant qu’elle est « encerclée » par ses soi-disant amis. Le maintien dans l’UE doit mener à la ruine de tous les Etats membres, parce que le concept entier de l’UE et de l’euro est un concept stratégique de bellicistes sournois. Encore faut-il que nous comprenions que le stratagème ne sera pas toujours réalisé avec des armes et des machines de guerre puissantes. La guerre moderne passe à présent en majeure partie par la guerre d’information et la guerre économique. Le retrait maintenant imminent des nations fortes, comme par exemple l’Angleterre et probablement bientôt aussi la France, mène à un surendettement et à une surpopulation étrangère de tous les autres Etats membres de l’UE. Seul un retrait commun de tous les Etats membres et en même temps un retour aux souverainetés populaires d’origine avec leurs propres monnaies pourraient encore empêcher une chute totale et la ruine. Tous ces pays devraient également tous ensemble insister pour ne plus avoir les dettes qu’ils ont auprès des banques, puisque toutes les dettes proviennent soit d’argent non couvert, soit de purs mensonges, c’est-à-dire de grandes spéculations. Mais pour un tel pas énorme les nations manquent encore beaucoup de lumière et de compréhension générale. Une question décisive pour l’avenir sera la suivante : Est-ce que ces gouvernements de l’ombre en Angleterre, aux Etats-Unis, en France et en Israël, mais aussi en Allemagne et dans d’autres pays, c’est-à-dire ces familles réparties de façon stratégique, voudront partager durablement le contrôle du monde ? Ou est-ce qu’un jour viendra où dans les rangs supérieurs de ces familles de gouvernements de l’ombre éclateront des divisions graves qui pourront aller jusqu’au clash ? L’expérience montre que les brigands et les voleurs n’arrêtent de voler que lorsqu’ils se sont emparés de tout ce qu’ils convoitent. Et cela pourrait représenter un espoir légitime pour ce monde. Car là où règne la division, tout pouvoir, pour ainsi dire, tire sur sa fin. Ce principe est pareillement valable pour les dangereux gouvernements de l’ombre. Quand leur principale ruse « Diviser pour régner » leur sera retombée dessus, alors seulement le monde pourra respirer – pas avant, malheureusement.

de is

Sources / Liens : http://5.9.16.40/Buecher/Andrew%20Carrington%20Hitchcock%20-%20Die%20Geldmacher%20-%20Die%20Rothschild%20Familienaffaire.pdf