Le confinement de 2020 a touché le plus durement les petites et moyennes entreprises. De nombreux patrons ont dû fermer leur entreprise. Mais comment font-ils face à cette situation maintenant ? Ils transforment le négatif en positif. Voyez par vous-même.
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L'Ukraine, ainsi que la plupart des pays d'Europe, ont vécu le confinement. Et bien que le nombre de personnes tombant malades du COVID ait diminué de plus de trois fois, de 16 000 à 3 000 au début du mois de janvier, le gouvernement, comme sous la dictée de quelqu'un, a systématiquement imposé un nouveau confinement en Ukraine. Les magasins, les marchés, les ateliers et les salons de coiffure sont à nouveau fermés. Et à nouveau, comme au printemps 2020, le confinement frappe les petites et moyennes entreprises, tandis que les grandes chaînes de magasins fonctionnent. Mais tous les patrons ne sont pas d'accord avec le sort qui leur est réservé, la faillite.
Déjà en novembre 2020, dans beaucoup de villes d'Ukraine ont eu lieu de nombreux rassemblements de chefs d'entreprises contre l'introduction de sévères mesures de confinement. Le confinement du printemps a entraîné de grandes pertes pour de nombreuses personnes, beaucoup ont dû fermer leurs entreprises et ont perdu leurs moyens de subsistance. Par conséquent, afin de sauver leur vie, les patrons de petites et moyennes entreprises ont été contraints de protester contre les mesures restrictives sur la place Maïdan dans la capitale. Et aussi, dans une plus large mesure, contre le nouveau projet de loi sur les caisses enregistreuses, dont l'introduction est exigée par le FMI. Ce projet de loi oblige tout propriétaire d'entreprise à installer une caisse enregistreuse afin de rendre les rapports financiers de l'entreprise plus transparents.
C'est grâce au syndicat que les entrepreneurs ont pu obtenir que l'adoption de ce projet de loi soit reportée d'un an. (https://hromadske.ua/ru/posts/verhovnaya-rada-otlozhila-vvedenie-kassovyh-apparatov-dlya-flp-do-2022-goda) La manifestation elle-même s'est transformée en quelques mois en un mouvement de résistance entier appelé « SAVE FOP ». Des collectifs de chefs d’entreprise de villes et de villages se relaient pour se rendre dans la capitale, Kiev, et par tous les temps assurent la « veille » sur la place Maïdan.
Bien que des provocations continuent de se produire, les protestations sont pacifiques.
Comme l'a dit Catherine Austin Fitts, fondatrice et directrice du Solari Report, ancienne banquière d'affaires à Wall Street :
« La classe capitaliste mondiale a réalisé qu'elle avait un sérieux problème. Et la solution à ce problème est de détruire le revenu indépendant des petites entreprises et des chefs d’entreprise individuels.
Le confinement est une guerre économique. Depuis avril, nous avons vu les milliardaires du monde entier augmenter leur richesse de 27 %. Cela montre qu'il s'agit d'une guerre économique mondiale très réussie. Nous voyons comment la classe capitaliste mondiale, bien qu'elle ne soit pas capitaliste, mais plutôt une classe totalitaire... a concentré entre ses mains une fantastique fortune économique. Ils ont fait ça... En détruisant et en absorbant les revenus de la classe moyenne... »
La manifestation dure depuis 4 mois et a réuni des dizaines de milliers de chefs d'entreprises de toute l'Ukraine. Diverses organisations syndicales et commerciales, auparavant peu disposées à coopérer entre elles, se sont donné la main. Des groupes de 25 personnes sont en train d'être formés dans chaque ville pour interagir et apporter un soutien, y compris une assistance juridique. Ainsi, la classe moyenne ukrainienne tente de se défaire de la main de fer de la dictature du confinement.
Même la nature nous l'enseigne : de même que les cellules de la chenille commencent à s'assembler en chaînes, à communiquer entre elles et à créer quelque chose d'absolument nouveau, à savoir le papillon lui-même, de même aujourd'hui, les gens en Ukraine s'unissent et créent une nouvelle société, libérée de la peur, capable de défendre ses droits.
08.04.2021 | www.kla.tv/18482
L'Ukraine, ainsi que la plupart des pays d'Europe, ont vécu le confinement. Et bien que le nombre de personnes tombant malades du COVID ait diminué de plus de trois fois, de 16 000 à 3 000 au début du mois de janvier, le gouvernement, comme sous la dictée de quelqu'un, a systématiquement imposé un nouveau confinement en Ukraine. Les magasins, les marchés, les ateliers et les salons de coiffure sont à nouveau fermés. Et à nouveau, comme au printemps 2020, le confinement frappe les petites et moyennes entreprises, tandis que les grandes chaînes de magasins fonctionnent. Mais tous les patrons ne sont pas d'accord avec le sort qui leur est réservé, la faillite. Déjà en novembre 2020, dans beaucoup de villes d'Ukraine ont eu lieu de nombreux rassemblements de chefs d'entreprises contre l'introduction de sévères mesures de confinement. Le confinement du printemps a entraîné de grandes pertes pour de nombreuses personnes, beaucoup ont dû fermer leurs entreprises et ont perdu leurs moyens de subsistance. Par conséquent, afin de sauver leur vie, les patrons de petites et moyennes entreprises ont été contraints de protester contre les mesures restrictives sur la place Maïdan dans la capitale. Et aussi, dans une plus large mesure, contre le nouveau projet de loi sur les caisses enregistreuses, dont l'introduction est exigée par le FMI. Ce projet de loi oblige tout propriétaire d'entreprise à installer une caisse enregistreuse afin de rendre les rapports financiers de l'entreprise plus transparents. C'est grâce au syndicat que les entrepreneurs ont pu obtenir que l'adoption de ce projet de loi soit reportée d'un an. (https://hromadske.ua/ru/posts/verhovnaya-rada-otlozhila-vvedenie-kassovyh-apparatov-dlya-flp-do-2022-goda) La manifestation elle-même s'est transformée en quelques mois en un mouvement de résistance entier appelé « SAVE FOP ». Des collectifs de chefs d’entreprise de villes et de villages se relaient pour se rendre dans la capitale, Kiev, et par tous les temps assurent la « veille » sur la place Maïdan. Bien que des provocations continuent de se produire, les protestations sont pacifiques. Comme l'a dit Catherine Austin Fitts, fondatrice et directrice du Solari Report, ancienne banquière d'affaires à Wall Street : « La classe capitaliste mondiale a réalisé qu'elle avait un sérieux problème. Et la solution à ce problème est de détruire le revenu indépendant des petites entreprises et des chefs d’entreprise individuels. Le confinement est une guerre économique. Depuis avril, nous avons vu les milliardaires du monde entier augmenter leur richesse de 27 %. Cela montre qu'il s'agit d'une guerre économique mondiale très réussie. Nous voyons comment la classe capitaliste mondiale, bien qu'elle ne soit pas capitaliste, mais plutôt une classe totalitaire... a concentré entre ses mains une fantastique fortune économique. Ils ont fait ça... En détruisant et en absorbant les revenus de la classe moyenne... » La manifestation dure depuis 4 mois et a réuni des dizaines de milliers de chefs d'entreprises de toute l'Ukraine. Diverses organisations syndicales et commerciales, auparavant peu disposées à coopérer entre elles, se sont donné la main. Des groupes de 25 personnes sont en train d'être formés dans chaque ville pour interagir et apporter un soutien, y compris une assistance juridique. Ainsi, la classe moyenne ukrainienne tente de se défaire de la main de fer de la dictature du confinement. Même la nature nous l'enseigne : de même que les cellules de la chenille commencent à s'assembler en chaînes, à communiquer entre elles et à créer quelque chose d'absolument nouveau, à savoir le papillon lui-même, de même aujourd'hui, les gens en Ukraine s'unissent et créent une nouvelle société, libérée de la peur, capable de défendre ses droits.
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Zitat von Catherine Austin Fitts: https://www.youtube.com/watch?v=c-5IeUtzVNE