Interview avec Michèle Cailler - Grande manifestation internationale de l'OMS à Genève du 1er juin 2024

Texte de l'émission
à télécharger

PDF (.pdf)

Word (.docx)

07.06.2024 | www.kla.tv/29312

Kla;TV : Bonjour Michelle Cailler, vous êtes juriste et présidente du mouvement fédératif Romand. Pensez-vous que les modifications du traité et du RSI vont amener le monde à faire face à des pandémies qui seront décrétées par la direction générale de l'OMS à tout va, et pour n'importe quel motif en fait ? Michèle Cailler : Alors merci beaucoup de m'accorder votre micro aujourd'hui. Alors par rapport à ces règlements sanitaires, ces accords pandémiques, je crois qu'il ne faut pas se fixer là-dessus. Ce qui est plus important encore, c'est de se fixer sur ce qui se passe dans notre pays en Suisse, c'est-à-dire la révision que nous allons avoir sur la loi sur les épidémies, qui reprend et je dirais même qui fait encore un petit peu mieux que le traité pandémie ou que le règlement sanitaire international et qui va encore un peu plus loin. Et je pense qu'on doit vraiment avoir le regard tourné vers nos autorités qui sont en train de nous faire un truc vraiment grave, qui pourrait nuire très sérieusement à nos libertés. Et pour moi, c'est ça qui est important pour les Suisses. Bien évidemment, il faut garder un regard ouvert sur tout ce qui se passe, et notamment avec l'OMS. L'OMS, comme je l'ai dit tout à l'heure, si vous avez écouté mon discours, il faut absolument sortir de l'OMS d'une part et démanteler l'OMS, parce que c'est un repère de corruption, c'est financé par des privés qui n'ont pas été élus, mais qui prennent des décisions comme les fondations Bill et Melinda Gates par exemple. Donc je crois qu'on doit absolument être très vigilants. Nos gouvernements doivent être vigilants. Nos parlements doivent reprendre. Leurs gouvernements doivent reprendre leur souveraineté et doivent vraiment nous représenter, ce qui n'est absolument plus le cas à l'heure actuelle. Et à mon avis, le vrai danger, il est déjà à l'intérieur de nos pays. Alors évidemment que des accords de ce genre ne font que rajouter à ce qu'on risque de connaître et qu'on a déjà en tout cas connu pendant la crise pandémique. Parce que si vous y réfléchissez, nous avions des plans de pandémie nationaux. Aucun n'a été mis en œuvre. On a repris les recommandations. Je précise que c'était juste des recommandations de l'OMS, mais que les gouvernements ont appliqué à la lettre. Donc on n'a quelque part même pas besoin d'un traité si de toute façon les gouvernements se plient devant l'OMS et utilisent les mesures qui sont préconisées. Donc je pense que là, il faut être vigilant au niveau national et puis garder l'œil très ouvert sur ce qui va se passer au niveau international parce que ce n'est pas fini. Le traité pandémie, on va en entendre parler. Les négociations continuent, le règlement sanitaire international a été un peu adouci, mais ne nous y trompons pas, on va nous le repasser tranquillement, petit à petit, pour arriver à ce qu'il y ait un accord global. Donc soyons vigilants. Kla;TV : Alors qu'est-ce que vous pensez que nous devrions faire pour justement éveiller la conscience des citoyens et des parlementaires du Conseil fédéral ? Michèle Cailler : Alors déjà, il y a un gros, gros, gros travail de réinformation parce que si on écoute les médias mainstream, suisses notamment, c'est une vraie catastrophe. Ce qu'on vous sert, c'est vraiment de la désinformation. Alors bien sûr, c'est ce qu'ils nous accusent de faire, mais nous, on a des sources, ce qui n'est pas leur cas. Et on a vu d'ailleurs que tout ce qu'ils nous ont annoncé pendant la pandémie, toutes les mesures qui ont été annoncées, on a vu que ça ne servait à rien. Quand on a parlé de vaccins sur-efficaces, on s'est rendu compte très vite que ça n'était pas le cas. Et pourtant, les gens qui ne partageaient pas cette opinion l'ont dit bien avant. Donc réinformation, c'est super important. Nos parlementaires, souvent, ils ne sont pas au courant. Ils ont beaucoup de choses à faire. Ils ne lisent pas forcément tout ce qu'on leur envoie. Donc là, il y a un gros, gros travail. Et je pense que c'est chaque citoyen qui doit déjà reprendre sa souveraineté personnelle, c'est-à-dire apprendre à dire non et à assumer le non. Parce que bien sûr, il faut assumer le non quand on l'a dit. Donc apprendre à assumer le non chaque jour. Et chaque jour, c'est dire non. Ça passera par les individus. Nous, ce qu'on fait aujourd'hui, c'est juste un tout petit peu alerter le monde. Mais c'est chacun, en son fort intérieur, qui doit être capable de dire non à tout ça et reprendre son propre droit et avoir le droit. Et assumer, bien sûr, les contraintes. Les conséquences de ces droits. Voilà. Kla;TV : Merci beaucoup, Michelle Cailler. Merci beaucoup. Michèle Cailler : C'est gentil de m'avoir donné votre micro.

de -

Sources/Liens : -