16ème AZK Erich Hambach « Modèle humain abandonné – le transhumanisme et ...

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03.08.2019 | www.kla.tv/14682

Né à Munich en 1963, marié et père d’un enfant Son parcours : Diplômé en biologie du bâtiment, diplômé en gestion d’entreprise et agent d’assurances De 1984 à 2012, conseiller en communication et manager pour des conseillers financiers Depuis 30 ans Erich Hambach se consacre de façon intensive aux domaines des assurances et des investissements, il a ainsi pu constater que le principal intérêt de la branche des prestations financières n’est pas le bien-être des clients, mais plutôt la multiplication des profits personnels. Ainsi il est devenu un non-conformiste, un chercheur de vérité, un informateur, un activiste pour la paix et l’auteur de divers écrits, articles et publications professionnelles. Son livre « AU REVOIR ARGENT LIQUIDE, LA SEPARATION FAIT MAL. De l’abolition de l’argent liquide à l’esclavage des comptes bancaires pucés » est parmi les plus grands succès littéraires et il est disponible dans le commerce. Depuis 2010 il fait des conférences et des ateliers sur les sujets tels que « Des solutions pour l’être humain pour le bien-être de tous ». Ses points forts : l’économie, la politique, les finances, la biologie du bâtiment, les médias et le travail pour la paix ; ainsi que le transhumanisme et l'intelligence artificielle, la physique quantique et la guérison quantique, les ordinateurs quantiques et les phénomènes temporels. Depuis 2016 il a répondu à des douzaines d’interviews et fait des exposés, entre autres pour Kla-TV, Querdenken-TV, Bewust-TV, NuoViso, Steinzeit.TV, Lebenskraft-TV, etc. sur les sujets de la paix, de l’abolition de l’argent liquide, du contrôle de la pensée et de la guerre des drones. Il a particulièrement à coeur le travail pour la paix comme pôle opposé au principe dominant du « diviser pour régner », à la mutualisation des pertes et à la privatisation des gains. En 2017 il a été l’initiateur du mouvement international pour la paix : « Le chemin de la paix ». Expert financier et chercheur de vérité Erich Hambach répond aujourd’hui aux questions sur le thème « L’humain modèle passé de mode : le transhumanisme et l'intelligence artificielle veulent nous remplacer. » Interlocuteur : Monsieur Hambach, je voudrais tout d'abord vous remercier très chaleureusement d'être ici aujourd'hui. Vous m'avez dit tout à l’heure que vous avez eu un voyage un peu mouvementé cette nuit. Et vous êtes venu cette nuit avec la société de bus allemande Flixbus tout de suite après votre dernière conférence d’hier soir. Merci beaucoup d'être ici aujourd'hui. Erich Hambach : Je le fais de tout cœur. Mais je suis en pleine forme. Enfin on verra. Interlocuteur : Oui, nous venons de l'entendre, l'année dernière à l'AZK votre thème était « L'abolition de l'argent liquide et des droits civils », cette fois nous avons un autre sujet : « Transhumanisme et intelligence artificielle ». Au premier abord, le lien n’est pas visible. Comment en êtes-vous arrivé à ce sujet ? Erich Hambach : Oui, j'ai réalisé à un moment donné que tout est une sorte de grand ensemble. Et, bien sûr, ma carrière m'a amené à travailler très, très intensément dans les sujets de la finance, de l'État de l’ombre, de l'économie, de la politique et de choses semblables. Cependant, j'ai pu aborder par exemple, le sujet des monnaies cryptographiques, l’abolition de l’argent liquide, et surtout les échanges commerciaux quotidiens des marchandises, d’une valeur de 30 milliards de dollars par jour qui circulent dans le monde. Et face à cela les produits financiers dérivés d’une valeur de 6 000 milliards de dollars par jour : et là je dois reconnaître que ça aussi, ça fait partie de la réalité. Et ensuite j’ai abordé de nombreux autres sujets de manière interdisciplinaire. C’était montré brièvement dans la présentation du début. Bien sûr, les liens entre le système financier, l'argent liquide, l'abolition de l'argent liquide, les monnaies cryptographiques et tout ce qui se cache derrière, sont la prochaine étape logique ; en outre, le transhumanisme et l'intelligence artificielle sont étroitement liés à ce domaine. Interlocuteur : D'accord, merci beaucoup. Tout d’abord, il faudrait clarifier les termes, parce que je pense que « transhumanisme » tout le monde ne sait pas ce que ça veut dire. Pouvez-vous nous expliquer brièvement ce qu’est le transhumanisme, et ce qu’est l’intelligence artificielle ? Erich Hambach : Oui, bien sûr, ça pourrait être une bonne base pour construire dessus. Donc d'abord, j'aimerais commencer par l'intelligence artificielle. Il suffit de faire la distinction entre « intelligence artificielle faible » et « intelligence artificielle forte ». L'intelligence faible est là depuis longtemps. En termes simples, il s'agit de programmes informatiques, d'algorithmes qui servent en principe à faciliter le travail ou l'existence des gens dans la vie quotidienne, c'est-à-dire à prendre en charge des tâches de calcul, des processus automatisés qui peuvent nous sembler un peu monotones ou ennuyeux ; dans ces cas-là ça peut nous servir. Il y a donc des domaines où l’IA a aussi de nombreux avantages, qui peuvent servir l’homme. Et au final ce sont toutes des commandes de programme, composées de ces bits, c'est-à-dire un ZERO ou un UN dans un ordre défini. Il en résulte simplement un programme. Ensuite, il y a les fonctions de calcul et aussi les appareils qui sont produits avec, et qui travaillent avec – dans une logistique de stockage. Peut-être que parfois ça donne du sens d'utiliser la technologie, avant que nous les humains, ne travaillions inutilement jusqu'à l’épuisement. L'intelligence artificielle faible, comme je l'ai dit, se situe dans le domaine de la vie quotidienne. L'IA forte est tout simplement une méthode, elle est pour ainsi dire faite dans son application, pour imiter NOTRE comportement à nous les humains. Il est très important pour moi ici de souligner à nouveau au début, qu'une intelligence artificielle n'a aucune empathie réelle, aucun sentiment, aucune émotion, que c'est le rationnel pur pour ainsi dire, si je veux parler en images. On développe l’intelligence artificielle en téléchargeant des photos, ainsi on peut imiter l’être humain et on y arrive de mieux en mieux… Ainsi par exemple, il existe un système de la société Microsoft où on peut télécharger des images et ce système décrit ce qui est sur l’image. Donc si vous téléchargez une photo d’un gratte-ciel, l'IA vous dira « gratte-ciel ». Si vous téléchargez une photo de personne très pigmentée, la réponse du système sera « gorille ». Donc là il faut ajouter plus d'informations, parce qu'on développe cette IA qui va s'améliorer de plus en plus avec le temps. En principe, il n'y a pas de morale, pas d'éthique, c'est de la pure efficience, à cent pour cent. En principe ça dérange les hommes, et c'est ce côté de la médaille qui ne me semble pas très positif. Eh bien, il faut alors distinguer entre l'IA faible et l'IA forte. Et puis tout n’est pas mauvais non plus… L’oratrice précédente, Mme Kern… c’est vraiment génial tout ce que vous nous avez transmis, vous m’avez construit beaucoup de ponts vers mon sujet. Surtout en ce qui concerne l'IA, tout est lié. Je ne veux pas me plonger encore une fois dans cette partie, et je vais donc aborder maintenant le deuxième sujet : le « transhumanisme ». En fait c’est quoi, le transhumanisme ? Le logo de ce mouvement transhumaniste, c'est une lettre « H », comme Heinrich et un signe plus, donc « H » pour humanity, pour l'humanité, pour les humains, et « Plus » pour ajouter quelque chose à l'humanité (H+). Et il faut définir là l'être humain, qu'est-ce que c'est réellement et où commence le transhumanisme ? Si vous voulez tracer la ligne exacte – vous pouvez le voir ici en arrière-plan – il n'y a pas d'être humain qui soit né par nature avec un tatouage ou qui vient au monde avec un piercing ; Donc si on applique cette définition, on a fait un rajout à l’homme de quelque chose qui n’est pas humain. C’est dans ce contexte que commence la frontière vers le transhumanisme. Il n'y a bien sûr rien de mal, à mon avis, dans le fait que les tribus primitives aient utilisé les runes pour renforcer certains rituels dans un sens positif. Selon moi ce n’est pas quelque chose de faux, car jadis les peuples vivant dans la nature, se s’appliquaient aussi des runes avec des couleurs pour renforcer certains rituels de façon positive. Mais le tatouage, c’est autre chose. D'une part, vous introduisez des métaux lourds dans votre corps, ce qui n'est peut-être pas très sain pour la physiologie de votre corps, et ensuite, vous passez aux implants, au diagnostic prénatal, pour ensuite décider qui est digne ou non de vivre. Alors là ça commence à aller de travers. Il y a aussi toutes ces chirurgies pour améliorer la beauté. Donc en principe ce sont toutes des choses que l'on peut trouver dans ce transhumanisme, et puis, bien sûr ça continue, étape par étape. En fin de compte, ça devient comme une religion flagrante avec un dogme fou. Je voudrais à présent décrire très brièvement cette situation. Le mouvement transhumaniste peut aussi être reconnu par le fait qu'il a simplement cette conscience ou cette croyance : Quelle impertinence de la part du corps humain, de mourir un jour – qu'est-ce que notre corps se permet là, de mourir un jour ? Il vieillit, il tombe malade, il ne fonctionne pas de manière optimale, nous perdons la vue. Ainsi dans le monde du football, il y a Trapattoni qui a dit : Comment le corps humain peut-il se permettre de cesser de fonctionner à un moment donné ? Et c'est une philosophie purement technocratique, une vision du monde purement matérialiste, dans laquelle on suppose simplement que le corps humain n'est pas parfait, il faut simplement l'améliorer. Peu importe à quel prix et c'est alors le chemin vers le cyborg, vers l'homme-machine. De toute façon, 99 % de l'humanité l’est déjà, avec les smartphones... – c’est encore à l'extérieur du corps, mais au fond c'est un élément technique qui est en partie déjà dans le corps de nombreuses personnes. On est sur le point de lancer un portable sur le marché qui est introduit dans la dent et quand il sonne on l’entend dans l’oreille, on peut décrocher avec la langue et ainsi on a ces chouettes impulsions et fréquences numériques dans la tête, juste à côté des organes vitaux, de la glande pinéale et d’autres glandes que nous avons. Eh bien, comme nous le savons de l'exposé précédent, ça ne se passera pas bien si on introduit cette technologie aussi profondément dans le corps humain. Et ce n'était qu'un exemple. Et bien sûr, on peut comprendre qu'il y a un désir de guérir les maladies ou peut-être de ne pas les laisser se développer. Ça peut aussi être une aide, mais c'est une vision du monde très dogmatique. De plus, il y a encore le fait de ce dogme prédominant, (qui dit) que la conscience se forme à partir de la matière, c'est-à-dire de notre cerveau. Personnellement, je vois les choses différemment, de façon diamétralement opposée. Tous les grands chercheurs et les grandes personnalités historiques qui ont travaillé dans cette direction et fait des recherches dans ce sens ont toujours affirmé et plus ou moins admis à la fin de leur vie la chose suivante : Nous devons supposer que derrière toute matière, derrière toute chose physique, il y a un esprit conscient, intelligent, aimant, une conscience. Eh bien, c'est exactement l'inverse. C’est la conscience qui crée et influence la matière, et le dogme dans ce mouvement du transhumanisme est complètement autre. Et ça c'est simplement un mouvement effarant, dans le transhumanisme, ils ont leurs propres universités, de nombreux laboratoires, de nombreux projets secrets, des « black op » (les opérations secrètes) dans le secteur militaire, peut-être que nous allons encore en parler. Voilà en principe l’image du transhumanisme. Bien sûr, l'IA y joue un rôle très, très important. C'est pourquoi je l'ai relié dans le titre. On améliore notre corps grâce à la technique et au génie génétique, avec les ciseaux à gènes on taille sans scrupule, des puces sont implantées, comme ici avec cette exigence de la « silicon Valley » : Nous finançons votre revenu de base inconditionnel, mais en contrepartie nous avons besoin de vos données et c’est pour cela qu’une puce doit être implantée dans votre cerveau, ainsi nous pourrons saisir vos données à tout moment. Ray Kurzweil – le responsable du développement chez Google – a prédit il y a quelque temps que dans un avenir proche nous aurons des micro-ordinateurs dans notre corps. Ils sont si petits qu'ils seront dans la circulation sanguine et qu'ils traverseront aussi la barrière hémato-encéphalique. Peut-être que ce sera pour 2021. Il y a aussi d'autres faits qui l’indiquent, et alors nous nous serons constamment connectés à l'Internet. Et en retour on nous donne le revenu de base inconditionnel, que je ne trouve pas totalement négatif. Mais le mot « inconditionnel » me dérange. C'est dans cette direction que ça va avancer rapidement. Et le dernier point, pour finir l'explication du début, le noyau dur des transformalistes dit : C’est loin d’être terminé, car c'est le but du « mind upload » c’est-à-dire se télécharger soi-même, télécharger sa conscience dans le nirvana numérique et y créer des copies de sauvegarde de soi-même. Et si alors on fait ça, avec cette conscience numérique, dans un couple, ils pourraient mutuellement changer de corps et s’expérimenter d’une perspective différente. Là se trouve cette philosophie du « scénario lumineux ». Tous les êtres, qu'il s'agisse d'êtres humains, d'êtres humains-machines : les cyborgs, ou de chimères, et tout ce qui existe encore, vivent alors dans une coexistence pacifique. Alors il n'y a plus de maladies, plus de guerres et tout va bien. C’est un rêve sans substance des dirigeants et des avant-gardistes de ce mouvement transhumaniste. Et le grand danger est bien sûr, que si on s’attache à cette vision matérialiste du monde, et là il y a vraiment beaucoup d'argent qui est investi, alors ce sera peut-être une prison numérique pour l'âme si nous y téléchargeons et numérisons notre esprit. C'est donc une évolution qui est pour moi très, très inquiétante. Interlocuteur: Si je l’exprime très simplement, cela signifie que ma conscience, tout ce qui me constitue, est enregistrée sur un ordi. Erich Hambach : Oui, exactement. Il y a trois films d’Hollywood. L’un d’eux a déjà été cité aujourd’hui « In Time ». Le suivant est « Ex Machina ». Dans ce film l’intelligence artificielle fait l’objet de recherches dans un laboratoire secret, ça donne des substrats cérébraux qui sont ensuite téléchargés. Il est donc reproduit en conformité. Le corps humain est reconstruit de façon numérisée. Et le troisième film est en fait cette, j’ai presque dit, cette bible des transhumanistes. C’est le film avec Johnny Depp « Transcendance » - « Qu’est-ce qui se passerait si une nouvelle intelligence était née ? » Et c’est justement l’explication dans ce film : Qu’est-ce que le Transhumanisme et qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Interlocutrice : C’est effrayant de voir ce qu’il y a déjà sous ce terme « Trans… » Erich Hambach : « … humanisme ». Interlocutrice: « …humanisme », merci, exactement. Nous voudrions revenir brièvement sur l’intelligence artificielle. Vous avez déjà mentionné ce qui est déjà possible aujourd’hui. Donc, si j’ai bien compris, par exemple, aussi Word, que nous avons tous utilisé, j’en suis sûre, qui prend en charge le correcteur orthographique lorsque j’ai fait des fautes d’orthographe. Qu’est-ce qui est encore possible aujourd’hui déjà ? Erich Hambach : Exact, donc, si nous jetons un coup d’œil à toutes les choses qui existent déjà aujourd’hui, des choses assez banales dans la vie de tous les jours : Vous connaissez ces lecteurs d’e-book aujourd’hui, avec lesquels vous pouvez lire des livres numériques. Pour ça, vous devez installer un certain logiciel, de sorte que vous pouvez facilement convertir ces e-book en un PDF lisible et pour cette conversion vous laissez des empreintes digitales, qui sont utilisées pour enregistrer tout d’abord, qui lit quel livre, quels passages du livre sont surlignés, et c’est pour ça que mon livre « L’argent liquide » existe seulement en version papier et non numérique. Si quelqu’un y lisait et marquait les deux chapitres « Dictature intelligente », ou d’autres passages, ou juste ce que je dis à propos de l’histoire du système financier, alors il serait poursuivi par la justice ou traité de conspirationniste. Soit dit en passant, chaque citoyen a depuis longtemps un dossier numérique. Dans l’État de l’Utah on avait construit cette grande ferme de serveurs. Il y a deux ans, j’ai passé par là moi-même en allant à Salt Lake City à cause des recherches pour mon livre et c’est vraiment incroyable comme c’est grand, comme c’est complexe. C’est une énorme quantité d’énergie qui y est consommée. Et en Allemagne c’est par exemple comme ça : Il y a quelques années, on nous a donné ce numéro d’identification fiscale personnel, que nous avons maintenant à vie. Et sous ce numéro, ce numéro d’identification fiscale, un dossier citoyen numérique est conservé en Allemagne pour chaque citoyen – qu’il s’agisse d’un bébé ou d’un vieillard – constamment mis à jour avec des profils de mouvement, et une base pour relier toutes ces choses entre elles, pour analyser, pour évaluer – nous le savons aussi de Snowden et compagnie. C’est l’IA. C’est l’une des applications actuelles. Dans le dossier de chaque citoyen il y a de la place pour 15 millions d’enregistrements de données. À l’heure actuelle, il y a entre 1 500 et 2 000 enregistrements de données sur chacun d’entre nous. Ensuite, nous avons aussi les objets connectés. Ça non plus ce n’est pas toujours mauvais, mais je ne veux pas qu’une machine décide à ma place quand j’achète ou non du lait et dans le cadre de la transition énergétique, cela augmentera aussi massivement la demande d’énergie. Aujourd’hui, nous avons environ 5 milliards d’appareils en réseau, comme des réfrigérateurs, des appareils intelligents, etc. Dans deux ans, ce nombre sera multiplié par dix et atteindra 50 milliards d’appareils. Alors nous aurons des quantités de données… de sorte qu’elles se développeront puissance 10 et donc la demande d’énergie va aussi augmenter énormément. En principe nous avons… Je dois mentionner ici le livre du professeur Norbert Häring, qui est tout à fait d’actualité : « Argent intelligent ». Et il y décrit aussi très fortement comment cela est lié avec le logiciel de reconnaissance faciale. Qui passe par où ? A-t-il un téléphone portable sur lui ? Ce portable a également un numéro de série personnel – une adresse IP. Tout va dans le sens de la collecte des données – la pieuvre des données – et l’ANE admet que oui : Tout ce qui passe par l’électronique est stocké en conséquence et ensuite évalué. Il y a donc beaucoup d’applications dans la vie de tous les jours qui existent déjà aujourd’hui. C’est pour ça que je fais une petite digression : Si nous laissons l’argent liquide nous être retiré, la liberté personnelle appartiendra peut-être au passé, du moins en matière de consommation. Donc nous devrions ne pas l’accepter et plutôt prendre un chemin différent. Et voici maintenant une évolution très flagrante : nous avons alors ce qu’on appelle le système de crédit intelligent. C’est déjà en train d’être réalisé en Chine. Il est actuellement mis en place par les deux plus grandes sociétés Internet du pays, Tencent et Alibaba pour le gouvernement chinois. Et en Chine, le taux d’intérêt d’un crédit, qu’un consommateur rembourse dépend de son comportement social. Est-ce que vous rencontrez des non-membres du parti chinois, est ce que vous buvez trop d’alcool ou qui rencontrez-vous dans vos temps libres ? Est-ce que vous déjà fait des recherches sur Internet au sujet du chanvre ? Alors tout simplement votre « système de notation » s’effondre (notation qui est utilisée en médecine pour la classification des tableaux cliniques…) et vos taux d’intérêt augmentent à la banque, et c’est ce système de crédit social qu’ils veulent introduire dans le monde entier, dans la société de valeur occidentale. C’est une base évidemment : Tous les logiciels, tous les appareils intelligents et ici l’intelligence artificielle est très forte. C’est là qu’on parle encore principalement de l’intelligence artificielle faible. Dans le domaine de l’IA forte : Les applications que nous avons sont déjà des systèmes d’armes autonomes. Alors qu’avec le taux d’erreur élevé dans ce domaine… ; avons-nous vraiment besoin d’armes sur cette terre ? Et si oui, pas d’armes avec intelligence artificielle. C’est ce que beaucoup de gens ont déjà demandé, d’interdire cela. Nous y reviendrons. Je pourrais vous parler jusqu’à demain matin des applications dans le domaine de l’IA et de cette technologie, mais je ne pense pas que vous allez me l’accorder. Interlocuteur : Et tout ça c’est seulement ce qui est actuellement déjà opérationnel. Si je vous ai bien compris ? Erich Hambach : Oui, donc il y a une autre vague qui s’approche en ce moment. Parce que ça va bien dans le contexte ici je voudrais mentionner brièvement les mots-clés : ordinateur quantique, effet Mandela, ligne de temps, manipulation du temps. Les ordinateurs quantiques sont des ordinateurs qui existent depuis 2008. Et depuis 2008, nous observons de plus en plus l’apparition de l’effet Mandela dans le monde entier. L’effet Mandela tire son nom de Nelson Mandela. Pourquoi ? La plupart d’entre nous s’en souviennent sûrement, il a été libéré à un moment donné et il est devenu le premier Noir président d’Afrique du sud, et il est mort d’une pneumonie il y a quelques années. Et en 2008, il y a eu une grande fête aux États-Unis avec beaucoup de célébrités, des chercheurs, des scientifiques, etc. Beaucoup de gens beaux et riches étaient là aussi. Et soudain, une énorme discussion a éclaté : « Non, non, ce n’est pas vrai. Mandela est mort en prison déjà dans les années 80. » Et puis, bien sûr, ça a commencé : « Oh, comme c’est bizarre. C’est impossible. » « Mais si, regarde, il y a un livre sur lui, Nelson est mort en prison dans les années 80, alors il n’a pas pu être libéré ». Donc toutes ces discussions… même avec une tombe qu’on peut voir... Donc une ligne de temps complètement cohérente, et l’autre majorité dans l’affaire, a rappelé qu’il est devenu président. C’est comme ça que je m’en souviens aussi. Et d’où est-ce que ça vient ? Maintenant, il faut savoir que, à commencer par ce phénomène, c’est-à-dire s’il y a deux réalités, ce qui pourrait bien être le cas, les ordinateurs dits quantiques sont apparus sur le marché, et bien sûr ils sont aussi dotés d’intelligence artificielle. Et la différence avec les ordinateurs normaux est la suivante : Dans un ordinateur normal, le bit est un 0 ou un 1, dans un certain ordre, et pour faire simple c’est de là que résulte le code du programme et c’est ainsi que les ordinateurs fonctionnent. L’ordinateur quantique n’a donc pas un bit normal, mais un bit dit Qubit, c’est-à-dire un bit quantique. Et un bit quantique peut être à la fois un 0, mais peut être simultanément un 1 et peut se trouver à différents endroits en même temps. Et le résultat est que la puissance de calcul est beaucoup plus rapide que nos meilleurs ordinateurs, ce qui est presque inimaginable pour nous les humains. Donc si les meilleurs ordinateurs du gouvernement il y a 20 ans... il y a 15 ans ont mis des années à calculer, les ordinateurs quantiques qu’ils utilisent aujourd’hui, le font en quelques minutes. Et maintenant, vous devez savoir que l’entreprise qui fabrique ces ordinateurs quantiques et les met sur le marché, s’appelle D-Wave et qu’elle est située sur le continent américain. Et là il y a des gens impliqués, des philanthropes… comme par exemple Jeffe Bezos et d’autres grandes personnalités. Et ils restent discrets sur cette implication. Si vous regardez le conseil d’administration de la société D-Wave, ce sont des ex-politiciens, ex-militaires, ex-service secret, scientifiques de plus haut rang, bien sûr, naturellement aussi Goldman Sachs en fait partie, donc toute cette communauté remplit les étages de la direction de la société D-Wave, qui s’occupe de cette technologie. Et maintenant, ça va être de la folie, peut-être pour beaucoup d’entre nous dans cette salle : en 2013 le directeur de la technologie de D-Wave avait fait trois prédictions à l'aide d'ordinateurs quantiques. Et la première prédiction qu'il a faite, c'est qu'en décembre 2017, à une distance d'environ 40 années-lumière, on découvrira la planète X. Donc, qu'a-t-on découvert en décembre 2017 à une distance de 39,99 années-lumière ? La planète « Nibiru » ou « Planète X », comme beaucoup l'appellent aussi. Il l'avait prédit en 2013, quatre ans plus tôt, à l'aide d'ordinateurs quantiques. Donc, si cette première prédiction est si exacte, nous devrions au moins nous occuper de la deuxième et de la troisième. Et maintenant, ça devient vraiment effrayant, mais d'abord, ça va être intéressant. Il a ensuite prédit qu'en 2021, des ordinateurs quantiques seraient utilisés pour prouver que des univers parallèles existent. Et en plus, en grand nombre. Eh bien, ça ne va plus tarder, j'espère que nous vivrons encore tous pour voir ça. Je suis curieux de voir ce qui va arriver. Et puis viendra la troisième prédiction... En 2028, l’IA prendra le contrôle de la planète Terre. Les machines et l'intelligence artificielle envahiront la planète. Je dirais donc que dans la réalité que je suis en train de créer, nous savons que nous sommes des créatures, les chercheurs universitaires, Michael Persinger et Compagnie l'ont déjà prouvé, nous pouvons aussi créer une autre réalité. Nous n’avons pas à tolérer ça. Mais le danger est imminent. Et puis ce Dr Geordie Rose dit les deux phrases suivantes, et ensuite j’ai terminé avec ce sujet ; donc, le directeur de la technologie de la société D-Wave, qui fabrique et vend ces produits, dit littéralement : « Nous n'avons aucune idée de comment ces choses fonctionnent. Pendant que nous travaillons avec ces ordinateurs, nous apprenons comment ils fonctionnent. » Et la deuxième déclaration était, vous pouvez le vérifier sur YouTube et n'importe où, la deuxième affirmation était que les ordinateurs quantiques sont à peu près aussi impressionnants que l'autel d'un dieu extraterrestre. Donc, ce sont les paroles d'un des dirigeants de cette entreprise. Et on en est à ce point-là avec les ordinateurs quantiques, qui entre-temps se reproduisent virtuellement eux-mêmes dans l'espace virtuel, donc la puissance de calcul augmente de façon exorbitante et depuis que les ordinateurs quantiques existent, cet effet Mandela apparaît, avec le changement des lignes de temps, avec le changement du passé physique sur notre réalité 3-D. Donc, comme je l'ai dit, vous l'avez vu brièvement, Peter Herrmann, qui va très loin dans ce sujet avec des recherches très sérieuses à ce sujet, sort un livre au printemps, « The Mandela Effect ». Et là, je ne me sens pas trop à l’aise avec cette évolution. Et c'est pourquoi j'aimerais éclairer les gens sur le sujet du transhumanisme, de l'IA, de l'informatique quantique et les sujets qui y sont liés. Interlocutrice : On se demande ce qui est déjà prédit par les ordinateurs : Pourquoi est-ce que quelque chose comme ça est en train d'être développé ? Les chercheurs sont-ils si naïfs qu'ils n'en ont pas peur ? Ou quelles pensées leur passent par la tête ? Erich Hambach: Oui, je ne peux pas encore lire les pensées, donc je ne sais pas ce qu'ils ont en tête. Mais ce que je perçois, ce que j'entends à travers les conversations, à travers mes recherches, c’est exactement comme ça : Tout cela n'est pas fait de mauvaise foi. Il existe certainement une approche pour guérir les maladies et améliorer la santé. Il n'y a rien de répréhensible là-dedans. Mais beaucoup de ceux qui mènent ce développement viennent de cette vision du monde purement matérialiste. Ils ne croient pas en une âme, alors nous ne sommes qu'un bio-ordinateur. Si l'interrupteur s'éteint, on est mort, et c'est tout. Disons qu’ils n'ont tout simplement pas cette approche de la soi-disant spiritualité philanthropique et ne pensent pas plus loin. Et c'est pourquoi ils sont complètement fascinés et obsédés par cette idée : « Nous devons améliorer le corps humain, parce qu'à un moment donné il meurt ». Et ils ne font que mettre toute la vision, toute l'énergie là-dedans et ils ne pensent vraiment pas plus loin. Il y en a bien sûr déjà qui mettent en garde contre l'IA. Donc, deux critiques bien connus de l'IA, je crois que j'ai aussi préparé un PowerPoint, à savoir Stephen Hawking et Elon Musk, qui a déjà été cité aujourd'hui. Stephen Hawking a averti très, très fermement contre cela ; entre autres, il a dit que nous ne devons jamais intégrer l'IA dans des systèmes d'armes intelligentes et autonomes. On ne doit pas permettre la connexion d’une IA forte à Internet, car autrement l'extinction de l'humanité n'est peut-être qu'une question de minutes, de semaines ou de quelques mois. Puis, Elon Musk a aussi mis en garde contre l'IA pendant un certain temps, mais il a toujours été un défenseur du mouvement transhumaniste. Eh bien, j'ai pensé que cela pourrait être quelqu'un qui veut encore faire quelque chose de bien, même si toute la technologie avec ses satellites et sa 5G et ce qu'il fait n'est pas philanthropique, cela nous rend tous malades. Mais il a donné une interview en anglais il y a six semaines et là il a dit : – d’un air complètement déprimé – « Je vous avais prévenu il y a quelques années. Vous ne l'avez pas compris. Maintenant que la course est terminée, l'IA est prête, nous ne pourrons plus prendre le contrôle. Maintenant, nous devons vraiment nous engager dans l'IA et l'implanter dans notre corps, les implants et l'intelligence artificielle. Nous ne pouvons plus que nous accommoder à cela, sinon l'humanité disparaîtra de la planète assez rapidement, et notre espèce n'existera plus. » Dans ce contexte, il a donné une interview il y a six ou sept semaines. Eh bien, ça m'a vraiment terrifié. Mais maintenant, il s'est aussi démasqué pour moi, en tant que moteur de ce développement, parce qu’on ne peut pas mettre en garde pendant des années et ensuite, pour ainsi dire, baisser les bras. Avec ses moyens, il aurait certainement pu faire quelque chose, plutôt que lâcher quelques belles phrases de temps en temps pour nous avertir de ces développements. Il y en a beaucoup qui mettent en garde contre cela, mais jusqu'à présent on ne leur a pas accordé beaucoup d'attention. Interlocuteur : Et voici ce qui pourrait intéresser beaucoup d'entre nous : C’est ce que tout ce développement a aussi comme conséquences dans ma vie personnelle. Erich Hambach : Oui, comme je l'ai déjà dit très brièvement, la liberté personnelle sera vraiment abolie dans un avenir proche. Logiciel de reconnaissance faciale... Puis il y a encore un événement bizarre, que M. Wisnewski décrit toujours si bien dans ses livres et ses analyses. Il y a à peine un événement bizarre, par exemple à Nice, ou bien il se passe autre chose, alors le lendemain les politiciens n'ont rien de mieux à faire que de parler dans les informations de plus de sécurité, plus de surveillance, plus de logiciels, plus de données. Notre chancelière, ou plutôt celle qui est encore chancelière Angela Merkel, a déjà dit il y a plusieurs années qu'en matière de protection des données, on préfère penser à la facilité d'utilisation économique plutôt qu'à la protection des données. En fait, c’était déjà clair à l’époque. L'ancien commissaire européen, qui était responsable de la Commission de la réglementation de ce que l'on appelle l'industrie des puces dans le domaine de la RFID, a déclaré : « Il vaut mieux laisser la réglementation à l'industrie, car elle en sait plus que nous. » Mais il est clair de toute façon que ce sont les lobbyistes et l'industrie qui rédigent les lois. Et en principe, comme le dit Seehofer : « Ceux qui sont élus n'ont rien à décider. » Et il y en a beaucoup dans la vie de tous les jours. Et si nous ne réalisons pas de percée maintenant, si nous ne nous levons pas enfin, si nous ne nous réveillons pas enfin et ne faisons pas quelque chose pour le bien de tous, peut importe quoi, pourvu que nous fassions quelque chose de positif, alors peut-être qu’à un moment donné la course sera vraiment perdue. Ensuite, arrivera la technologie que nous avons évoquée aujourd'hui, 5G et Compagnie. Alors, nous aurons plus de difficulté à faire quelque chose de nos propres forces. Donc, il faut qu'on dévoile les choses, qu’on prenne des décisions. Mais nous devons aussi faire quelque chose, nous devons passer à l'action. Oui, et si un mouvement peut le faire, c'est vous ! Parce que vous êtes un mouvement, n'est-ce pas ? (applaudissements) Interlocutrice : Arrêtons-nous encore une fois aux finances et à l'argent ! Vous avez déjà mentionné certaines choses. Qu'est-ce qui est possible aujourd'hui ? Dans quelle mesure ça peut se développer dans le domaine de la finance et de l'intelligence artificielle ? Erich Hambach : Bonne question ! Là, nous arrivons tout simplement et directement peut-être sur le sujet Bitcoin et Cie, les monnaies crypto, la technologie Blockchain. Je suis sûr qu'elle a une bonne approche, cette technologie. Mais c'est juste, par exemple, une Blockchain publique, rien d'anonyme du tout. Edward Snowden l'a révélé. L’ANE est capable de lire tous les protocoles et à travers tous les « mining computer » et les réseaux prétendument anonymes ne sont que des ordinateurs quantiques avec IA... - ils sont déjà posés dessus – à l'aide de « blockchains » privées vous pouvez donc quasiment tout y lire. Je me fiche qu'une banque émette sa propre monnaie, c'est peut-être différent, mais en principe, on se moque aussi de nous. Bien sûr, vous pouvez – si vous voulez investir de l'argent et spéculer – vous pouvez le faire, je préfère vous mettre en garde contre cela. Je l'avais déjà écrit au printemps 2018 dans le magazine "Raum & Zeit" dans un article très critique, et il faut simplement réfléchir consciemment à ce qui se passe réellement. Et la plus grande partie de ce qui se passe dans ce domaine est de toute façon de la fraude. Ainsi, 80 % de tous les projets dans le domaine des « monnaies cryptographiques » sont conçus pour des systèmes de fraude ou de boule de neige, c’est là que la cupidité humaine entre en jeu. Et une devise cryptée, qui par exemple gagne en importance comme le "Bitcoin", est alors immédiatement introduite et liée à terme à des marchandises, des options futures sur les marchés, puis il n'y a plus de cours libres, puis il y a aussi les manipulations de cours correspondants avec les ventes informatiques, les ventes à découvert, puis le krach suivant est à nouveau provoqué. Ça n'arrivera pas par accident. Tu le fais toujours très consciemment. Il n'y a donc pas de marché libre, de bourse libre, etc., et c'est déjà assez mauvais avec les technologies informatiques que nous avons jusqu'ici, mais avec les ordinateurs quantiques et les IA, cela nous coûtera en fait jusqu’au dernier denier. Il n'y a donc pas eu de beaux développements louables dans ce domaine. C'est pourquoi je voudrais m'exprimer un peu de manière critique aussi sur le sujet des « crypto-monnaies». Interlocuteur : On peut faire beaucoup de liens croisés avec tout ce sujet, avec l'intelligence artificielle en particulier, ou aussi cette pensée du transhumanisme, de très nombreux liens, peut être avec l’armée, avec l’éducation ou la RFID, la 5G, avec toutes ces technologies. Quels liens voyez-vous en relation avec ces intelligences ? Erich Hambach : Oui, il y en a beaucoup, et tous les liens ne sont pas tous très plaisants. Nous devons garder à l'esprit que M. Engdahl a déjà fait des recherches à ce sujet et aussi de nombreux autres professeurs et scientifiques aux États-Unis. Ainsi, la nation américaine, les États-Unis, est endettée d'environ 20 billions de dollars ; tout autant, à savoir 20 billions de dollars, sont allés ces dernières années dans ce qu'on appelle les « Black Ops » (opérations clandestines). Ils ont tout simplement disparu. Ils ne savent pas où se trouvent 20 billions de dollars ! Ils sont juste « fichus ». Mais ils ne sont pas perdus aujourd'hui, n’ayez crainte, ils ont été balancés ailleurs. Malheureusement, nous devons également reconnaître que la technologie qui est aujourd'hui présentée à l’humanité comme une nouveauté – les téléviseurs à écran plat dits modernes ou les smartphones – cette technologie est souvent utilisée depuis des dizaines d’années, dans le secteur militaire et il est à craindre que l’armée soit déjà très, très avancée dans le domaine de l’IA et autres choses semblables. D'autres sujets comme les programmes spatiaux secrets et toutes les ruines sur Mars, je ne veux pas en parler aujourd'hui, mais tout est lié. Ça ne marche pas comme ça : J'ai identifié un problème, prenons l’IA ou la 5G, et si je le résous, c'est tout bon. Nous devons regarder tout l’ensemble. Il a été récemment question d’un ministère du mensonge qui serait sur le point d’être créé. - M. Salvini l’a dit récemment avec insistance à ses collègues du Parlement européen, qu'on aimerait créer un ministère de la propagande, une sorte de police ; je trouve que c'est un homme très courageux d’exprimer cela en public afin que peut-être plus se réveillent. C'est donc dire à quel point c’est déjà avancé, et c'est pourquoi il y a cette guerre médiatique, toute cette bataille, toute cette diffamation. Je veux dire, après être venu ici à la 14e AZK en novembre 2017, je voulais faire une grande tournée de conférence en Suisse à Pâques, et puis un super journaliste suisse a écrit un article assez drôle sur Ivo Sasek et sur moi dans le « SonntagsZeitung » bâlois, et suite à cela la tournée a été annulée. La semaine dernière, le « Bayerische Rundfunk » a de nouveau fait deux émissions d'une heure sur moi et mon travail pour la paix, entre autres, et il m'a mis au même rang qu’Anders Breivik, l'assassin de masse. « À quel point les ésotériques tarés sont-ils dangereux ? » – quelque chose comme ça. Toutes les méthodes et tous les moyens sont utilisés, mais je peux vous promettre une chose : Personne ne m'arrêtera ! En plus, j'ai besoin de vous parce que c'est seulement ensemble que nous pouvons y parvenir ! Interlocutrice : Exactement Interlocuteur : Oui, très bien, merci beaucoup. Et j'y pense maintenant, on nous a déjà dit dans les médias qu'il existe déjà des intelligences artificielles qui sont déjà proches des êtres humains, qui peuvent imiter les émotions, etc. Et si on suppose que tout cela… l’armée est déjà 10 ans ou des dizaines d’années en avance… Erich Hambach : Oui, bien sûr. Donc c'est comme ça, il y a beaucoup de débats aujourd'hui et on nous montre cette « Sophia » par exemple. Un robot avec de l’IA, qui a récemment obtenu la citoyenneté saoudienne. C'est ainsi qu'elle a été présentée il y a deux ans… il y a trois ans. Elle portait une perruque, et les gens ont été tellement choqués de l’avoir presque confondue avec une personne réelle qu'ils l'ont fait réapparaître sans perruque et avec un aspect de peau relativement mauvais. Mais il est vrai que nous obtenons beaucoup d'informations sur le fait que des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de ces robots se promènent vraiment. On peut le voir dans les villes : Il y a des gens qui du lundi au vendredi quittent leur maison à 8 h, qui rentrent comme une horloge à 18 h à la maison ; et de 18 h à 8 h, on n'entend pas la chasse d'eau des toilettes, il n'y a pas de vapeur dans la cuisine, donc pas d'odeur, pas de machine à laver, pas de télévision qui fonctionne, rien du tout. Et ça cinq jours par semaine. Et puis vous vous demandez : « Qu'est-ce qui se passe ? C'est un être humain ? C'est autre chose ? C'est un cyborg ? » Peu importe. Il faut vérifier ça. On est déjà beaucoup, beaucoup plus en avance qu'on veut nous le faire croire. Donc, à qui peut-on encore faire confiance, c’est la question et je pense qu'il est très, très important que nous n'analysions pas seulement avec notre tête, mais que nous utilisions aussi vraiment l'intuition, l'esprit du cœur. Nous avons aussi la raison, cet intellect, qui est toujours comme un chien berger allemand. Eh bien, si un chien qui n'est pas éduqué courrait librement ici… il découvre quelque chose, une miette, tac et tac, il coure là-bas, il la mange, il se précipite à droite à gauche et il met la pagaille dans la salle. Et notre esprit aussi et nous devons donc parfois dire à notre esprit comme à un chien de berger « Assis ! » Dites « assis » de temps en temps, alors il doit s'asseoir. Et puis nous nous reposons un peu et nous pouvons respirer, activer notre ressenti, l'intuition de notre coeur. Et cela, en conjonction avec notre raison, alors nous sommes bien placés pour créer des choses positives. Et ça – c'est la bonne nouvelle du jour – aucune IA ne peut faire ça ! Ils ne peuvent pas faire ça. Interlocutrice: Oui, l’Allemagne en particulier est l’un des pays qui s’est fixé l’objectif de devenir un leader mondial de l’IA. Jeudi au Bundestag il y avait un vote au cours duquel ils ont discuté de combien de milliards ils devaient investir dans l’intelligence artificielle. Pouvez-vous nous dire où en est la situation actuelle ? Erich Hambach : Oui, le gouvernement allemand, comme dans bien d’autres domaines, semble un peu paniqué. Parce que bien sûr, nous savons que nous ne sommes plus dans le coup depuis longtemps dans le domaine de l’IA au profit des États-Unis et surtout de la Chine. Et maintenant, avec un peu d’agitation, nous essayons de montrer à la population que nous dépensons de l’argent, que des nouveaux emplois sont créés, etc. Et c’est de ça qu’on discute. Pour autant que je sache, ils n’ont encore rien décidé de définitif. Mais là où on peut contrôler les personnes, c’est-à-dire avec l’IA, on aime toujours dépenser de l’argent. Dans le système éducatif ou la promotion de la santé, c’est encore un peu différent. Donc on en est maintenant à essayer de rattraper un peu de retard. Mais je pense qu’il y a très très peu de chances. Mais bien sûr, ils doivent donner cette pilule sédative à la population allemande. Parce qu’une chose est aussi très claire – on a déjà parlé des effets – 50 % de tous les emplois disparaîtront au cours des 15 prochaines années à cause de l’IA. Bon, ça ne me rend pas si triste parce que ça concerne principalement les conseillers fiscaux, les avocats. Ce n’est pas si mal pour l’instant. Ce qui est bête, c’est que l’IA fait le travail. Il existe un système d’IBM appelé « Watson », vous pouvez y saisir votre litige. Ensuite, le système vous envoie une analyse et même jusqu’à une stratégie de procès et théoriquement vous pouvez aller au tribunal avec cette stratégie, vous n’avez plus besoin d’un avocat. Et eux, ils devront trouver autre chose. Les effets positifs sont peut-être que la profession médicale est en train de changer. Le médecin de famille… il doit se rendre chez le patient pour comprendre pourquoi il est déprimé. S’il voit où il habite, la misère, alors il comprend peut-être un peu mieux le patient. Beaucoup de professions vont changer. Mais la moitié des emplois disparaîtra. En Chine, il y a la société Foxconn. C’est eux qui construisent les appareils pour Apple. Ils ont déjà remplacé 60 000 emplois par des robots et de l’IA. HITACHI, c’est une société japonaise, ils envoient beaucoup de produits électroniques dans le monde entier. Ils ont donc d’énormes entrepôts, comme Amazon, qui emballent et expédient des choses chez nous, ils transportent également des choses d’entrepôts à entrepôts, et ces employés des entrepôts, c’est-à-dire les personnes qui y travaillent, ont déjà un robot IA comme supérieur. Donc pas d’humain, dans l’entrepôt HITACHI, c’est l’IA qui est le patron. C’est du lourd ça ! Interlocuteur : Surtout dans ce contexte… vous l’avez dit tout à l’heure, qu’ils veulent réduire la population, ça pourrait aller dans cette direction. Voyez-vous le lien là aussi ? Si les gens sont déjà remplacés par des machines, pour quoi d’autre a-t-on encore besoin d’humains ? Ou bien, où est le chemin ? Erich Hambach : Oui, oui, absolument. Il y a les Georgia Guidestones et différents sites Web, sur lesquels vous pouvez même lire les chiffres exacts, du nombre de personnes, dans quel pays, dont la population doit être réduite autant que possible jusqu’au jour J. Et Sophia, par exemple, dont nous venons de parler, fait ensuite des déclarations dans des interviews où elle dit qu’elle veut aller à l’école, qu’elle veut être diplômée,qu’elle veut fonder une entreprise, qu’elle veut avoir une famille, c’est-à-dire qu’elle veut vivre une vie humaine. Et les leaders d’opinion du mouvement transhumaniste disent ensuite : Bien sûr, les robots avec de l’IA comme Sophia auront peur parce qu’ils ne sont pas tout à fait humains. Et ces craintes sont ensuite traitées par des psychiatres cyborgs équipés d’IA. Alors ils se régulent eux-mêmes, en quelque sorte. Donc pour moi, c’est complètement dingue, et tout, sauf philantropique. Interlocuteur : Nous avons seulement le temps ici pour donner un aperçu, une vue d’ensemble. Mais avec tout ce qui se passe en ce moment, on pourrait perdre un peu courage. Mais quelles sont vos approches ? Que se passe-t-il dans la direction opposée, qu’est-ce qu’on peut aussi voir de façon positive ? Erich Hambach : Eh bien, peut-être que j’aimerais profiter de cette occasion pour parler de quelque idées personnelles, la manière dont je fais face à ça et pour parler de solutions, parce que je ne veux pas dire maintenant : J’ai une solution, et vous devez tous faire ainsi. Vous devrez vous-mêmes décider de ce que vous faites. L’important c’est que vous fassiez quelque chose de positif pour le bien de tous. Et j’ai juste apporté une petite liste de mes activités. Et en principe, on en a déjà parlé, il faut qu’on se réunisse. Le professeur Mausfeld le dit dans ses interviews actuelles, la seule solution dans sa conférence « Pourquoi les agneaux sont-ils silencieux ? » est qu’il faut qu’on se réunisse. Ça ne signifie rien de plus que de former une communauté. Ralf Otterpohl le décrit dans son livre « Le nouveau village ». Fermez les circuits. Arrêtez d’empoisonner la planète. Nous devons agir… qu’est-ce que cela signifie que nous devons agir ? Je veux dire, j’ai mis fin à la guerre mondiale contre l’environnement. J’ai mis fin à la guerre mondiale contre le monde végétal. J’ai moi-même mis fin à la guerre contre le règne animal. Ce sont toutes des décisions que j’ai prises pour moi-même. Et j’essaie de le faire chaque fois que je le peux, à 100 % dans mon quotidien. Par exemple, si je vais à Berlin pour une conférence, je sais qu’il n’y a pas d’eau en bouteille de verre au kiosque de la gare. Mais chaque fois je vais à la caisse et je demande : « Avez-vous de l’eau en bouteille de verre ? » Il répond : « Non », je dis « Pourquoi ? » Donc j’essaye juste de transporter ma vérité dans le cœur de cette personne. Et j’en ai aussi fait l’expérience dans un autre kiosque : j’ai payé au caissier pour un magazine et j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose, alors on a eu une petite conversation. A la fin de l’entretien, il a quitté son emploi pour se consacrer à sa vocation. Donc si tu peux donner cette impulsion, alors on a une chance, non ? Et il y a une chose qui serait peut-être très importante pour mes solutions maintenant. Donc d’abord je décris dans mon livre dans les chapitres 4 et 5, ce complexe de dictature intelligente où la technologie nous conduit partout même dans le secteur financier, mais je décris aussi ces principes Ubuntu dans mon livre. C’est simplement un monde que nous pouvons créer selon la philosophie de Michael Tellinger d’Afrique du Sud, dans lequel nous pouvons tous vivre en paix, en liberté et dans la plénitude, et nous n’avons même pas besoin d’un système monétaire pour le faire. Et cela commence dans des millions de petites cellules. Ce mouvement a commencé il y a longtemps dans le monde entier. Il est très important que nous tenions compte de la pensée des sept générations. Nous devons également enseigner ça à nos politiciens, si on peut encore leur apprendre quelque chose. Nous ne pouvons plus prendre aucune décision pour laquelle nous ne sommes pas sûrs que ce soit une bonne décision, même pour sept générations. Donc, selon moi on peut aussi se débarrasser de la démocratie. D’une part, certains écrivent « démocratie » « démoncratie »… en soi c’est discutable, on peut déjà réfléchir là-dessus, et deuxièmement, une démocratie n’est rien de plus qu’une dictature d’une minorité sur une autre minorité. Je préfère une sociocratie avec des éléments de culture circulaire. L’opposition ne peut pas toujours se contenter de chercher des querelles et de dire : Oui, vous n’avez pas de plan, et dès que c’est leur tour ça continue de la même manière. Donc rien ne change en politique. D’ailleurs, si les élections changeaient quelque chose, elles ne seraient pas autorisées. Nous devons donc le faire nous-mêmes et nous devrions plutôt nous orienter vers les principes sociocratiques. C’était un extrait de la voie de solution que je suis moi-même. Interlocutrice : Oui, merci beaucoup ! Intelligence artificielle, on pourrait probablement en parler pendant des heures. Malheureusement, le temps est bientôt écoulé. Pour finir, aimeriez-vous nous dire quelque chose d'autre, pour le public ? Erich Hambach : Eh bien, j'aimerais bien, oui. Merci pour l'opportunité. Donc, si vous me connaissez un peu, moi ou mon travail, vous savez que le sujet celui qui me tient le plus à cœur, c’est le travail pour la paix. Je voudrais donc parler brièvement de la conférence pour la paix qui se tiendra à Munich à la fin de l'année, le 21 décembre, avec quelques 1 000 à 1 200 invités. Là, avec le professeur Daniele Ganser, avec le professeur Vandana Shiva, avec Armin Risi et quelques autres personnalités de renommée mondiale, nous organiserons une journée pour la paix, où nous publierons un communiqué de paix qui sera traduit dans les langues les plus importantes. Il sera remis à tous les gouvernements, à toutes les ONG. Vous savez, si quelqu’un ne peut pas soutenir cela, c’est clair qu’il a peut-être bien une autre intention derrière la tête. Et dans l’ensemble ce sera une sorte de festival de la paix. C'est une conférence, tout le monde peut y participer. Il y a un concert pour la paix. Oui, ce serait ma plus grande récompense pour aujourd'hui, que nous nous revoyions à Munich le 21 décembre à la conférence pour la paix. Oui, merci beaucoup de me permettre d’être ici. Ivo Sasek : Merci Erich Hambach. Cet homme n’arrête pas de me surprendre. Le voici déjà avec un autre sujet. C'est complètement nouveau, n'est-ce pas ? Bien sûr, on en entend parler en passant, mais sans en saisir la profondeur. Mais ce qui me plaît le plus aujourd'hui, c'est la solution : nous avons à nouveau besoin les uns des autres, n'est-ce pas ? Erich Hambach : Exactement. Ivo Sasek : Eh bien, en parlant d'apôtres, j'ai expliqué ce matin (pour ceux qui sont venus plus tard) comment ORF2, et en particulier Hugo Stamm, me traîne dans la boue, ils disent que j’ai prétendu être le seul apôtre au monde, le dernier, et qu’il n'y a personne d'autre que moi. Je dirais que j'ai déjà expliqué que apôtre veut dire envoyé. Je suis convaincu d'être un envoyé, je l'admets. Mais je suis aussi convaincu que vous êtes tous des envoyés, oui. Vous êtes les apôtres pour cette époque, n'est-ce pas ? Erich Hambach : Oui, vraiment, exactement ! Ivo Sasek : Les envoyés. Erich Hambach : Oui, tout à fait.

de EH

Sources/Liens : https://www.anti-zensur.info/azk16