20ème AZK : Michael Ballweg et Elias Sasek - La liberté numérique à l'heure de la ...

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07.09.2024 | www.kla.tv/30391

Biographie Ballweg: Michael Ballweg est allemand, chef d’entreprise et développeur de logiciels basé à Stuttgart. • Il est né en 1974 à Wertheimam Main, Allemagne. • En 1996, il a commencé des études en alternance à l'Académie professionnelle de Stuttgart (Alcatel) et a obtenu son diplôme de gestion d'entreprise en 1998. • En 1998, il a fondé l'entreprise informatique media accessGmbH avec un personnel international. Parmi ses gros clients, il y avait Bosch, ZF, thyssenkrupp, Mercedes Benz et bien d'autres. Il a réalisé plus de 120 projets pour Robert Bosch GmbH. • En 2020, il a vendu un produit informatique à Bosch pour un demi-million d'euros. Le désir de changement et un tour du monde d'un an l'y ont poussé. Mais il y a eu le Covid, des confinements, la censure sur Internet de voix professionnelles compétentes, des interdictions de manifester et bien d'autres choses encore. Réveillé par ces événements, il a commencé à s'engager à ses propres frais pour la préservation de la démocratie, de la loi fondamentale et du débat ouvert. • Michael Ballweg a fondé le mouvement « Querdenken » et a fait descendre dans la rue ce qui est probablement la plus grande opposition extraparlementaire de la République fédérale d'Allemagne pendant la période de plandémie. • Depuis 2022, il s'engage pour la liberté dans l'espace numérique grâce à ses connaissances approfondies en informatique. • En juin 2022, le parquet de Stuttgart a arrêté Ballweg en l'accusant de fraude et de blanchiment d'argent dans le cadre de l'affaire Querdenken-711. Après 9 mois de détention, Michael Ballweg a été libéré après que les accusations se furent réduites à une "tentative de fraude inaboutie". Comme il n'a pas remis à temps sa déclaration d'impôts depuis la prison, il est en outre accusé de tentative de fraude fiscale. Ses ressources financières sont gelées à ce jour. • Toutes les tentatives visant à rendre Michael inopérant ont jusqu'à présent échoué et n'ont pas pu éteindre le feu de ses convictions. Michael Ballweg est l'invité de la 20e édition de l'AZK. Il s'entretient avec Elias Sasek, informaticien et fils du fondateur de l'AZK, Ivo Sasek, sur le sujet : « La liberté numérique à l'heure de la surveillance omniprésente de l'IA ». Interview Ballweg – Elias [Elias:] Michael, c'est un grand honneur de t'avoir parmi nous. FOCUS online et les médias dominants t'ont qualifié de leader le plus dangereux du mouvement QUERDENKEN (Penser différemment). Je crois que c’est à juste titre. [Michael:] Nous avons fait des choses aussi dangereuses que méditer et prendre position pour la paix et la liberté, nous avons beaucoup dansé lors des manifestations, nous avons montré que nous ne voulons tout simplement pas participer, et de ce fait, nous sommes naturellement très dangereux pour le système existant sur le plan spirituel. [Elias:] Une question qui nous intéresse tous maintenant, notamment après ce clip. Qu'est-ce qui s'est passé après la détention ? Qu'est-il advenu de l'accusation ? Est-ce que tout est terminé ou y a-t-il encore des négociations, des dates de procès ? Où en es-tu ? [Michael:] Oui, en fait, je fais désormais ce que je voulais en réalité faire en 2020. Je fais maintenant un tour du monde, un peu d'une autre manière. Je suis ici avec vous aujourd'hui et je suis très heureux, je trouve que c'est un très bel environnement. Donc merci beaucoup pour l'invitation aussi. Donc, quelle est la suite de la procédure ? Tout d'abord, le tribunal de grande instance de Stuttgart a décidé que l'accusation n'était pas recevable du tout. Ensuite, la Cour d'appel a décidé que le procès devait avoir lieu. Il y a 60 jours d'audience prévus à partir du 1er octobre. Il est peut-être intéressant de regarder d'autres procès, combien de jours sont prévus pour les crimes les plus graves. Donc beaucoup, beaucoup moins. Cela signifie qu'on veut manifestement m'employer, moi et mon avocat, Ralf Ludwig, et me ruiner financièrement, parce qu'un tel procès coûte évidemment beaucoup d'argent. Et oui, les fonds sont tous gelés ; mais malgré cela, j'organise cette année une grande manifestation à Berlin et je montre que nous ne nous laissons pas décourager, mais que nous poursuivons constamment notre chemin, notre chemin pacifique, mais notre chemin déterminé. [Elias:] Tu viens de dire que tu as organisé des manifestations incroyables de 2020 à 2022. Nous nous souvenons tous du 1er août 2020. La police vous avait dit qu'il y avait plus de 800 000 participants. C'est ce que tu as formulé dans ton livre « Rectification ! » Les médias dominants ont ensuite déclaré dans le journal télévisé, entre autres, qu’il y avait 20 000 personnes. Dis-nous donc ce qui nous attend ces prochains temps. [Michael:] Maintenant très concrètement : le samedi 3 août prochain arrive. Nous aurons un grand cortège de manifestation qui partira à midi. Il est très important pour moi que notre mouvement Querdenken ait toujours été un mouvement décentralisé. Et si le 1er août 2020 a été si grand, c'est parce que la scène principale a été occupée, mais que de très nombreux participants avaient apporté leur matériel de manifestation. Et en fait la manifestation dans les rues a réellement commencé le 17 juin. Et c'est exactement ce sur quoi nous misons maintenant. Le mouvement s'est décentralisé. Maintenant, nous le rassemblons à nouveau. Mais j'espère bien sûr que de nombreux mouvements viendront avec leur propre programme, car il y a quatre thèmes. L'un est le réexamen du Covid, un autre est le thème de la liberté, qui comprend aussi le thème de la liberté numérique, il y a le thème de la paix, qui est très important à l'heure actuelle, mais aussi ce thème : les offres de changement. Car de nombreuses personnes souhaitent évoluer, mais elles ne savent pas où trouver les offres. C'est pourquoi chaque mouvement peut venir à Berlin avec un camion, avec son propre camion, et y présenter son offre de changement, son programme de changement. [Elias:] Super ! Est-ce qu'on y sera la semaine prochaine ? [Applaudissements] Très bien. Nous sommes ravis. Ce sera à coup sûr un autre grand événement. Nous te souhaitons tout le meilleur et nous te soutiendrons autant que possible et nous viendrons aussi. Merveilleux. [Michael:] Merci [Elias:] Nous entrons dans le vif du sujet de notre discussion. Nous avons entendu ta biographie tout à l'heure, ton incroyable parcours. Tu te dis aussi "activiste numérique". Sur ton site Internet digitaler-aktivist.de, il y a une devise que j'aimerais lire brièvement. Tu y écris : "QUERDENKEN est synonyme de responsabilité personnelle et d'autodétermination. Cela vaut bien entendu aussi pour l'espace numérique." L'IA, la surveillance numérique, est également un de thèmes de cette 20e AZK et nous en parlons tout de suite. Je prendrai brièvement deux citations comme base de notre discussion. La première citation est du Premier ministre indien Narendra Modi qui a déclaré que les données sont le nouveau pétrole et le nouvel or. Alors ça, c'est une affirmation abrupte. Le pétrole, l'or. Il dit que c'est le nouvel or. La deuxième citation du conseiller du FEM Yuval Noah Harari. Qui dit : « Celui qui contrôle les données contrôle l'avenir, pas seulement de l'humanité, mais l'avenir de la vie en soi. » Aujourd'hui, nous avons parmi nous de nombreuses personnes qui ont peu de notions techniques. Alors qu’est-ce qui se passe avec les données ? Comment ça se passe ? Etc. Comment faut-il comprendre ces deux déclarations ? Qu'est-ce que ça signifie dans la pratique ? Comment se fait-il qu'à notre époque, des déclarations aussi choquantes soient faites par des personnalités ? Yuval Noah Harari, justement, est encensé par tout le monde. Bill Gates, Mark Zuckerberg etc. Éclaire-nous, s'il te plaît. [Michael:] Oui, il suffit de regarder le cours de la bourse de ces entreprises. Ce sont désormais les plus grands groupes du monde, et donc les plus puissants. Il en résulte une concentration de pouvoir qui est naturellement malsaine. Et en fin de compte, on nous a tous attirés dans ces systèmes en les rendant très attrayants ou très simples d'utilisation. Il y a encore eu l'époque où les téléphones portables étaient offerts. Pour un euro, on les ajoutait au contrat, on entrait justement dans ces écosystèmes numériques. Il faut savoir que rien n'est gratuit dans ce monde, du moins si on regarde les constructions économiques existantes. Et si je ne paie pas avec mon argent, je paie bien sûr avec mes données. Et pourquoi ces grands groupes sont-ils si intéressés par nos données ? Parce que cela leur permet de créer des profils de personnalité. Et je dis que dans le meilleur des cas, ils s'en servent encore pour manipuler la publicité. Je pense que l'un ou l'autre y a déjà pensé. Par exemple, on parle à table de n'importe quel sujet, de vacances en Espagne et le lendemain, une publicité apparaît : Offres de voyage en Espagne. Donc cela signifie que ces appareils numériques sont allumés en permanence et nous surveillent en permanence, cela a été rendu public par Edward Snowden dès 2014. Et maintenant, bien sûr, cela devient encore plus perfide avec l'IA. Certains le savent peut-être. Il y a en effet d'énormes centres de données dans le désert du Nevada, des centres de la NSA (Agence de Sécurité Nationale américaine), où toutes ces données sont rassemblées. Et jusqu'à présent, il fallait se donner la peine d'envoyer toutes ces données là-bas, de les traiter de manière centralisée et coûteuse. Et maintenant, c'est la technologie suivante qui arrive : cela signifie que l'IA vient directement sur les téléphones portables, écoute en permanence, fait déjà ton profil de personnalité et n'a plus qu'à envoyer cet ensemble de données cumulées. Et pourquoi la vie privée est-elle si importante ? Je veux aussi aborder ce point, parce que beaucoup disent : "Oui, je n'ai rien à cacher, je m'en fiche." Donc, la première chose, c'est bien sûr qu'elle est utilisée massivement pour la manipulation. Mais il y a aussi un deuxième point important : Internet n'oublie rien. Et si je regardais par exemple Kla.TV - et c'est conscient - et qu'à un moment donné Kla.TV devenait illégale et qu'un gouvernement disait : "Cette chaîne est désormais illégale", on pourrait bien sûr découvrir qui sont tous les utilisateurs. Et on pourrait aussi dire, on ne sait jamais, car les lois sont très flexibles de nos jours, on pourrait aussi dire : « De manière rétroactive, quiconque aura regardé ce site sera désormais passible d’une sanction. » Donc, il faut vraiment être conscient qu'Internet n'oublie rien. C'est pourquoi, pour moi, la sphère privée est aussi une autodéfense numérique. Les droits fondamentaux qui nous sont retirés, nous devons les défendre activement. Et c'est l'idée de Digitale Aktivisten. QUERDENKEN est toujours un mouvement pacifique, mais nous retirons pacifiquement notre énergie à la partie adverse en ne participant tout simplement plus. Nous ne participons pas aux mesures Covid ou aux vaccinations, et nous ne donnons plus volontairement nos données aux grandes entreprises pour qu'elles fassent les choses que je viens de décrire. [Elias:] Super! Exactement ! [Michael :] Et la deuxième citation de Harari, je veux aussi y revenir brièvement. Donc, celui qui connaît le livre « 1984 », où l'histoire est toujours réécrite, c'est à cela qu'il se réfère. Parce qu'en fin de compte, celui qui contrôle les données, celui qui contrôle les grandes IA - nous assistons actuellement à un passage du moteur de recherche vers l'IA qui répond à nos questions. Et pour le moment, ces IA fonctionnent encore de manière relativement neutre, mais elles peuvent bien sûr être modifiées en appuyant sur un bouton et raconter alors une toute autre histoire. On peut alors imaginer qu’à l'école, les élèves - les enfants - reçoivent des cours avec ces outils, et qu’on leur raconte une toute nouvelle histoire. Les livres n'existent plus, ou bien ce n'est tout simplement plus à la mode de lire des livres. Et ainsi, celui qui a accès aux données et qui les contrôle, détermine donc également l'histoire et détermine en fait ce qu’est une vérité. [Elias :] Oui, très bien expliqué, merci beaucoup. Mais maintenant, dans notre société, si tu n'as pas de téléphone portable, tu es véritablement exclu. Donc, tu dois savoir que j'utilise un smartphone de manière très consciente, conséquente, par exemple seulement avec un câble Internet, et seulement les applications qui ne peuvent pas être utilisées autrement. Mais aujourd'hui, si on ne veut pas être complètement déconnecté dans la communication - cela va aujourd'hui jusqu'aux impôts - on est tout simplement exclu. Et c'est là que je voudrais parler d'un projet que tu fais avancer et qui m'enthousiasme beaucoup. Tu appelles cela le téléphone portable de la liberté, et tu as développé des solutions pratiques. Je trouve géniale ta façon de faire des choses en pratique. Tu ne dis pas : « Il faut faire, il faut faire », mais tu t'assois et tu dis : « Personne ne l'a encore fait, moi je le fais ». Applaudissons ! Oui, raconte-nous, qu'est-ce que c'est que ce téléphone portable de la liberté ? Comment tu as eu cette idée ? Comment ça fonctionne ? [Michael :] Je voudrais d'abord dire une phrase sur le thème de l'utilisation ou non d'un smartphone. Nous sommes une société moderne. Nous ne voulons pas revenir à l'âge de pierre. Et je suis justement un entrepreneur en informatique, je suis donc familier avec cela. Je veux disposer d'outils de travail modernes qui me permettent de travailler de manière productive. Mais ce que je ne veux pas, c'est ceci : Je ne veux pas que l'autre partie aspire sans cesse mes données. Ce qui s'est passé ensuite : en 2021, de nombreuses images de manifestations de Querdenken ont été occultées sur mon téléphone portable, ainsi que des vidéos, ça, c'était Apple. Sous le slogan : « Pour votre sécurité, nous scannons votre appareil », ils ont soudainement occulté des données. Et là, j'ai compris jusqu'où allait déjà maintenant cette censure numérique. Et puis j'ai cherché sur Internet - il existe des logiciels open source, c'est-à-dire des logiciels gratuits qui sont librement disponibles sur Internet. Open source signifie simplement qu'on peut aussi consulter le code source. Il est développé par des personnes qui aiment faire des offres, contrairement aux grands groupes. Et c'est là que je suis tombé sur LineageOS, c’est son nom. C'est un système d'exploitation libre pour téléphones portables, qui prend en charge environ 250 téléphones portables. Et je me suis dit : « Je vais essayer ça ». Je viens bien sûr aussi de l'écosystème Apple. Ce n'était pas facile d'en sortir. C'est pourquoi je l'ai fait en parallèle. J'avais donc encore mon ancien iPhone et j'ai construit en parallèle ce nouveau téléphone portable de telle manière… disons, qu'à un moment donné, je n'avais plus besoin que du nouveau téléphone. Et c'est aussi, je crois, ce qui est important quand on fait de tels changements, c’est de ne pas faire de coupure brutale et peut-être subir des inconvénients et dire : « Je ne peux plus travailler ». Et oui, quand on m'a retiré tous mes appareils et qu’ensuite je suis sorti de prison, c’est bien sûr seulement avec le nouveau que j’ai commencé. Car je suis un pionnier, qu'il s'agisse de communication numérique ou d'argent. Je n'ai plus de compte en banque. Ça veut dire que là aussi, je m'occupe beaucoup de trouver des solutions. Comment peut-on y vivre ? Ce qui est important, c'est que toutes les vidéos sont disponibles gratuitement sur le site web de Digitale Aktivisten. Nous avons toujours fait en sorte de tout offrir. Il y a en plus des offres d'ateliers pour ceux qui n'osent pas le faire eux-mêmes. Mais en fait, l'idée est que des groupes locaux se forment et s'organisent eux-mêmes. Il y a toujours des gens qui ont un peu plus de connaissances techniques. D'autres ont d'autres talents. Et si on s'entraide, ça se multiplie très vite. Je fais aussi comme chez Querdenken. A Querdenken, nous avons aussi formé des groupes décentralisés. Il y a déjà Digitale Aktivisten de Munich et Digitale Aktivisten de Berlin. Simplement parce que cela se multiplie bien plus vite, au lieu que je fasse peut-être 20 formations avec 20 participants en un an, nous avons atteint 400 personnes. Et c'est tout simplement trop peu pour moi. [Elias :] Donc si j'ai bien compris, le travail que tu as fait pour mettre en place ce téléphone portable de la liberté - toutes ces instructions, ces semaines de travail que ça a coûté - on peut l'apprendre soi-même gratuitement ici sur « digitaler-aktivist.de », former des groupes locaux et l’appliquer ? [Michael :] Oui, le principe de l'open source est qu'on peut soi-même collaborer. Et l'open source ne consiste pas seulement à écrire activement du code et aider dans ce domaine, mais il s'agit aussi de créer ces vidéos de formation, d'expliquer aux gens le fonctionnement. C'est aussi une partie active de l'open source. Nous avons trouvé ce super travail préliminaire gratuit que d'autres ont fait, et voici maintenant notre contribution, nous disons simplement : nous collaborons. Car notre développement de produits se compose de plusieurs parties. Moi, j’ai donc normalement le développement de logiciels. Ensuite, j'ai encore le contrôle-qualité. Mais j'ai bien sûr aussi de la documentation, les instructions et le support. Les développeurs de logiciels n'aiment pas trop écrire de la documentation. C'est pourquoi nous avons dit°: Nous reprenons cette partie et la rendons très accessible pour les gens. [Elias :] Un travail incroyable, un travail incroyable. Oui. Je voudrais maintenant poser une question qui a fait l'objet d'un débat animé en Suisse il y a quelques semaines. Il est apparu que des entreprises américaines… un journaliste s'est présenté à elles et a pu acheter pour quelques milliers de francs des données de mouvement de téléphones portables, de 1,3 millions de téléphones portables suisses. C'est ici maintenant, nous sommes en Suisse. Il a montré exactement où et quand se trouvait le téléphone portable et il a dit : j'ai ces données légalement, je les vends à des fins de marketing. 1,3 million, ça fait, sur 8 millions, ça fait presque 20 pour cent. Et maintenant la question : le téléphone portable de la liberté - mes données du téléphone portable de la liberté ne seraient-elles pas un jour mises en vente auprès de ces entreprises ? Cela montre à quel point nous sommes surveillés. Et ils disent que ces données sont anonymes. Mais tu ne peux pas me dire que si tu peux voir les données de localisation et que la localisation est au même point de minuit à 5 heures du matin, alors tu sais où il habite. Et tu peux savoir qui est la personne il suffit de comparer. Ce danger est-il écarté avec le téléphone portable de la liberté ? [Michael :] Oui, absolument. Parce qu'il s'agit de... par exemple, beaucoup de gens ne lisent plus les conditions d'utilisation. Donc si j'utilise Google Maps ou Google pour la navigation, le produit fonctionne si bien parce que de nombreuses personnes y envoient en permanence leurs données. Et Google les exploite naturellement, en fait un produit formidable, dans le sens où je vois immédiatement les données en direct. Je peux aussi partager la position des autres et suivre tout cela. Et comme je l'ai dit tout à l'heure, le produit est gratuit. Nous sommes donc le produit. Et c'est pourquoi ces entreprises peuvent vendre ces données. C'est tellement vrai que Facebook a déjà dit, je crois : Si tu télécharges une image, les droits d'image nous appartiennent. Beaucoup ne le savent pas non plus. Cela s'est également produit avec de nombreuses IA. Il y a eu aux Etats-Unis une actrice qui s'est défendue d'avoir été créée artificiellement par une IA. Et elle a perdu parce qu'elle n'avait pas respecté les conditions d'utilisation. Cela signifie qu'elle vit désormais comme un avatar virtuel, pour ainsi dire. Libre de licence, ces multinationales peuvent utiliser cela. Et c'est précisément ce que nous faisons en utilisant simplement cette solution open source, qui est économe en données et qui n'envoie pas de données à de grandes entreprises. Et je peux bien sûr choisir de désactiver les différentes fonctions de mon téléphone portable, que ce soit la fonction de localisation ou le Wifi. Donc, beaucoup ne le savent pas non plus. Le Wifi est également utilisé pour la localisation et la cartographie. Et je peux désactiver toutes ces choses. Mais je dois bien sûr toujours le faire consciemment. Ce midi, nous avons parlé de mon téléphone portable, je n'avais encore jamais regardé. Chez moi, la localisation était effectivement encore activée. Je dois admettre qu'il faut toujours s'y habituer et penser à le faire activement. [Elias :] Très bien. Oui, avant de passer à autre chose, brièvement deux ou trois questions. Actuellement quel système d'exploitation recommanderais-tu sur l'ordinateur, on ne parle plus du téléphone portable. [Michael :] Oui, je prendrais le Linux. Donc, parce que c'est aussi open-source. On ne peut plus faire confiance aux grandes entreprises. Il n'y a que deux alternatives, Apple et Microsoft. Microsoft vient d'annoncer avec Recall qu'ils photographient l'écran, je crois, 60 fois par heure, ou même par minute. Pour notre sécurité, bien sûr. Pour que, si nous ne nous souvenons plus de ce que nous avons fait sur l'ordinateur, ils puissent nous le faire écouter. Bien sûr, ils utilisent cela pour leurs IA. Et Apple était autrefois une entreprise très soucieuse de la vie privée. Mais ce n'est plus le cas maintenant, depuis que Steve Jobs a quitté le monde physique, beaucoup de choses ont changé. [Elias :] Quel navigateur ? [Michael :] Personnellement, j'utilise le navigateur Brave. C'est un navigateur qui a déjà beaucoup d'économie de données et de sécurité des données. Il bloque aussi beaucoup de publicités. Il me permet de me concentrer sur l'énergie, sur la concentration, sur ce qui est vraiment à l'écran. [Elias :] Quel moteur de recherche ? [Michael :] Eh bien, j'en utilise deux en ce moment. Celui de Brave, ils ont le leur et Quant. Et il y a bien sûr toute une liste de moteurs de recherche alternatifs qu'on peut paramétrer. Bien sûr, je n'utiliserais plus Bing de Microsoft ou Google. On peut aussi les régler. Mais chacun peut décider pour lui-même. [Elias :] Super, ça nous donne une bonne direction. Merci beaucoup. Passons au sujet suivant. Sujet brûlant. Qu'est-ce qu'on a fait de notre Internet ? Nous avons parlé ensemble ces jours-ci. Et tu as plus d'expérience que moi. Tu es dans le business depuis plus longtemps. Et tu dis justement… c'est une déclaration qui m'a beaucoup préoccupé. Tu dis qu'avant, Internet était encore vraiment décentralisé, c'était vraiment décentralisé. Et qu'avons-nous aujourd'hui ? Nous avons YouTube, Facebook, TikTok. Je pourrais encore citer Google, je pourrais encore en citer quelques-uns, mais ce serait déjà fini. Nous avons de grandes pieuvres de données, qui sont comme des pieuvres sur le réseau, qui collectent ces données, qui ont besoin de nos données pour entraîner l'IA. Mais la décentralisation s'est perdue. Si je regarde maintenant non seulement cela, mais aussi l'époque du Covid, il faut se demander quel lanceur d’alerte n'a pas perdu sa chaîne YouTube par exemple. La censure se répand sur ces sujets. Et tu as lancé un projet, également pour montrer une issue aux personnes qui font du dévoilement. Chez toi, je perçois toujours très fortement le mot décentralisation, afin de garantir cette décentralisation et de ne pas donner le pouvoir à de grandes pieuvres de données qui nous censurent, etc. Ici, le mot-clé PeerTube, j'ai vu des propositions de ta part il y a quelques années. Fais-nous donc part de tes idées. Qu'est-ce que PeerTube ? Comment ça fonctionne, ou plus généralement comment fonctionne la décentralisation sur Internet ? Comment revenir à Internet tel qu'il a été conçu à l'origine ? [Michael :] Eh bien, j'irais un peu plus loin, si vous le voulez bien. Je vais juste commencer avec l'histoire d'Internet. Donc Internet était autrefois un projet militaire. Dans le sens où, s'il y a une grande guerre nucléaire, nous construisons un système dont certaines parties peuvent tomber en panne, mais où tous les gens peuvent encore communiquer entre eux. Ou bien les structures militaires peuvent encore communiquer entre elles. Et puis on a ouvert le système. Puis il y a eu le courrier électronique. Celui-ci est bien sûr décentralisé dès le départ. Nous y communiquons directement en utilisant justement des services décentralisés. C'est-à-dire que tu as ton propre serveur de messagerie, j'ai mon propre serveur de messagerie. Et puis, bien sûr, le système a compris que c'était un grand danger et a construit des systèmes centralisés sur cette base. On sait que les grands groupes dont nous parlons maintenant ont été en partie financés par la CIA dans leur phase initiale. Cela signifie que la CIA a été impliquée très tôt dans le financement des premières phases, parce qu'elle avait naturellement intérêt à centraliser à nouveau ce réseau décentralisé. Et comment fait-on cela ? En proposant simplement des services comme Google, comme Facebook, comme WhatsApp, qui sont bien sûr gratuits et que tout le monde utilise. Et finalement, quand je vois comment les gens utilisent leur téléphone portable aujourd'hui, ils ont certes beaucoup d'applications sur leur téléphone, mais en fait ils n'utilisent plus Internet sous cette forme décentralisée. Décentralisé signifie aussi que chacun a son propre site web. Autrefois, nous avions des moteurs de recherche qui ne fonctionnaient pas comme Google avec AdWords, où chacun doit maintenant faire de la publicité et payer pour que son site soit en tête, mais il y avait encore de vrais moteurs de recherche où on trouvait ces pages. Et il faut aussi dire que si nous examinons la Constitution et la constitution de la société, ces grands groupes et ces systèmes monolithiques centralisés sont en contradiction avec nos droits constitutionnels. C'est le principe de subsidiarité qui s'applique. Cela signifie que la communauté décide elle-même. Et nous devons aussi nous regarder un peu en face. Nous avons tous participé. Cela signifie que le système dans lequel nous vivons aujourd'hui n'est rien d'autre que le résultat de nos actions, dans lequel nous ne nous sommes pas défendus assez tôt. Jusqu'en 2020, je n'avais pas non plus conscience de la gravité de la situation. Edward Snowden, comme je l'ai mentionné plus tôt, l'a dit plus tôt ou l'a expliqué plus tôt. WikiLeaks aussi, bien sûr, a déjà révélé beaucoup de choses. Donc l'information était là, mais elle n'a pas atteint les gens ou nous étions trop à l'aise pour changer. C'est pourquoi il est très important pour moi que chaque impulsion que je reçois - comme par exemple la suppression de ma chaîne YouTube - soit suivie d'un changement et que j’observe. Je ne me bats pas pour revenir sur YouTube. Parce que, il faut le dire, la puissance financière de la partie adverse est tellement forte. Peut-être que je gagnerais le procès, puis qu'ils me supprimeraient à nouveau, puis que ça me coûterait un autre procès, et là, ce n’est pas juste 20, 30, 40 000 euros qu’il te faut ! Et c'est là que se pose la question : Comment puis-je utiliser les ressources dont je dispose de manière sensée ? Et puis j'ai aussi regardé quelles étaient les alternatives à YouTube. J'ai alors trouvé ce serveur PeerTube. Je me suis dit, c'est super. Nous allons donc tout télécharger sur notre serveur PeerTube. Là, nous ne sommes pas censurés. [Elias:] Donc PeerTube est ton propre serveur, où tu le mets en place ? [Michael:] C'est un serveur personnel sur lequel tourne un portail vidéo, c'est là que je me suis bien sûr inspiré d'Apolut ou plus tôt de KenFM, qui a connu le même sort. Le Kayvan est aussi très visionnaire, dans le sens où il voit aussi les choses qui se passent. Et nous avons fait l'expérience que les grands consortiums ne nous apprécient pas. C'est pourquoi ce serveur PeerTube est important. Nous sommes actuellement dans une phase de transition. Mais cela ne veut pas dire que c'est fini, juste parce que nous avons eu une période de détente. Vous avez aussi votre propre serveur PeerTube. Et je dois aussi critiquer un peu le mouvement. Le nombre de visites chez nous était parfois de 50 000, 60 000. Et maintenant que la situation s'est détendue, tout retourne sur YouTube. Il y en a beaucoup qui tentent encore leur chance sur YouTube et qui se disent : « Ah, si je refais une chaîne maintenant, j'aurai de la portée. » On ne l'aura pas, parce que je pense, vous avez vous-mêmes 120 000 abonnés et que l'IA et l'algorithme vous font descendre facilement. Autrement dit, pour moi, c'est tout simplement de l'énergie gaspillée. Et c'est pourquoi ce projet PeerTube est si important pour moi, car l'injustice ne peut avoir lieu que dans l'obscurité. Et si nous mettons un coup de projecteur dessus avec la vérité... il est très important que nous documentions cette époque. Si nous n’avions pas un tel serveur PeerTube, toute la documentation de toutes les manifestations aurait effectivement disparu. Et on en reviendrait à 1984 ; qui écrirait l'histoire ? Les médias de masse ? Parce que nous ne pouvons plus prouver ce qui s'est passé. [Elias:] Donc je répète encore une fois brièvement. La vision serait en fait que les différents mouvements de dévoilement, chaque lanceur d’alerte ou chaque média de dévoilement se dise : Je mets en place mon propre serveur PeerTube, décentralisé. Et nous nous mettons en réseau, et formerons ensemble, en réseau, un nouveau YouTube, qui fonctionnera de manière décentralisée, contrairement à la pieuvre de données qu'est YouTube. Mais cela n'a pas encore eu lieu. Tu as mentionné le mot-clé « commodité ». Je voudrais revenir brièvement sur ce point. Je le perçois aussi comme ça. C'est pénible. Sur YouTube, Telegram, toutes ces messageries, on a tout sous les yeux. On peut faire défiler comme ci, comme ça. Et cliquer partout sur le site. Cela demande peu d'efforts. Est-ce qu'un Internet décentralisé demande plus d'efforts ? [Michael:] Ce n'est pas plus fatigant. Je pense plutôt que ce n’est pas habituel pour les gens. Et puis, il y a tous ces mécanismes. Il y avait justement cette belle image qui montrait comment un organisme est interconnecté. Ça, c'est le vrai Internet, concrètement. Parce que je peux enlever une page et toutes les autres sont quand même là. Il faut simplement se demander : Comment voulons-nous vivre ? Et si je dis que je veux vivre de manière autodéterminée dans la communauté dans le domaine hors ligne, alors je le veux aussi dans le domaine en ligne. Et en fait, chaque groupe ou communauté devrait avoir ses propres systèmes décentralisés. Cela va même plus loin. Il ne s'agit pas seulement du serveur PeerTube. Il faut aussi se demander où je stocke mes données. Sont-ils dans le cloud chez Google et Microsoft et Apple ? Ou est-ce que je les ai à nouveau localement chez moi ? Donc tout ce sujet de la souveraineté des données est un sujet très important. Et c'est tout simplement un changement d'habitude. Je t'ai montré avant-hier nos systèmes, comment nous travaillons de manière décentralisée et comment nous soutenons les initiatives. Et c'est comme si tu changeais de voiture. Certaines personnes conduisent toute leur vie avec la même marque de voiture parce qu'elles ne peuvent pas imaginer ce changement – je passe de la marque A à la marque B – ou ne veulent pas se l'imposer. Il y a un joli dicton qui dit : « La vie se passe là où tu n'es pas encore allé, tout le reste n'est que répétition. » Et c'est pourquoi chacun doit se demander combien de temps il veut vivre dans la répétition, ou si nous voulons essayer quelque chose de nouveau. Et je pense que c'est à nous, aux médias ou aux médias libres, de veiller à ce que les systèmes soient plus visibles et plus faciles à utiliser. Mais ça n'est bien sûr possible que s'ils sont utilisés. Car il n'y a rien de plus frustrant pour un fournisseur de services que de se dire : « Je propose un portail génial et au final, il n'est pas utilisé ». C'est aussi une question de ressources. Et l'autre sujet, qui pour moi en fait vraiment partie, est celui de la vérité. Cela signifie conserver ces choses en toute sécurité, de manière à ce qu'elles ne puissent plus être supprimées et qu'elles ne puissent pas être censurées. Parce que nous vivons une période, disons, de grands bouleversements. Et si nous ne conservons pas la vérité pour qu'elle puisse être utilisée à un moment donné dans une phase d'élaboration - il y en aura certainement une -, je pense que nous aurons oublié une étape importante, qui fait également partie de notre travail. [Elias :] Très bien. Je pense que ce sont des points très importants qui ont été abordés ici. Et je dis que je pense que nous devrions faire comme au début d'Internet, que chacun établisse ses propres listes de liens, sache où trouver qui, passe en revue ces listes de liens. Et qui sait, peut-être que quelque chose se présentera quand même, qu’on pourra mettre un moteur de recherche dessus. Mais nous avons aussi parlé d'un moteur de recherche par exemple via des instances pair-à-pair, etc. Il y a là encore de nombreux problèmes qui se posent. Qui peut entrer dans le moteur de recherche, qui ne le peut pas ? Que fait-on si quelqu'un télécharge vraiment du matériel pornographique non autorisé ? On se pose des milliers de questions. Nous n'en sommes pas encore là. Mais nous voyons la décentralisation, créer des listes de liens, y aller, renforcer la décentralisation et prendre ce chemin. Et cela portera ses fruits. Je voudrais aborder un autre sujet - Telegram, brièvement. Est-ce que tu as une solution là aussi ? Avant, on disait : Telegram, non, ça n’est pas censuré. Aujourd'hui, nous en sommes déjà au point où ils subissent une telle pression que la version App Store est déjà censurée. Il faut à nouveau contourner des choses. Y a-t-il aussi une décentralisation dans la communication, où tu vois une prochaine étape pour la décentralisation ? [Michael :] Oui, absolument. Ce que nous avons vu sur YouTube ou ce que nous avons vu dans les grands groupes se transmet à d'autres grands groupes. Telegram aussi est un grand groupe ; il a, je crois, 900 millions d'utilisateurs actuellement, avec une forte croissance. Et bien sûr, ces systèmes sont activement attaqués par les gouvernements et l'UE. Et pour moi, c'est à nouveau la même chose, je ne fais plus confiance à un système central, parce qu'il peut être attaqué. Je trouve que Telegram est une chose merveilleuse. Elle nous a été offerte. Essayons d’imaginer toute la période Covid sans Telegram ! Nous serions restés les bras croisés en ayant peu de possibilités. Mais nous devons aussi considérer cela comme un outil de transition. Et il y a un truc génial qui s'appelle Matrix. [Elias :] Aussi décentralisé ? [Michael :] Matrix est absolument décentralisé, également avec son propre serveur. Je veux aussi dire quelque chose sur les coûts. Un serveur personnel, ça a toujours l'air cher, mais aujourd'hui ce n'est pas cher. On peut s'en sortir avec cinq euros par mois. Il faut en avoir deux. Un serveur qui se charge pratiquement de la communication, un autre qui se charge de la sauvegarde. Et ensuite, des groupes décentralisés peuvent à nouveau se réunir ; en toute sécurité, avec un haut niveau de cryptage. Il faut dire que Telegram n'est pas crypté. Beaucoup ne le savent pas. Mais tout ce qui se passe sur Telegram, à moins d'activer la fonction de cryptage qu'il possède, se passe d'abord en non crypté. Et c'est pourquoi je pense que c'est aussi très intéressant pour les services. Il y a aussi Signal comme alternative et Threema. Mais ce sont tous deux des systèmes centraux qui, s'ils deviennent pertinents, seront certainement contraints de divulguer leurs données sous la pression des services et des gouvernements. Il y a eu dans l'UE ce contrôle du chat pour le vote, qui n'a pas été adopté pour le moment. Mais nous savons, comme l'a dit Jean-Claude Juncker, qu’on essaye quelque chose et qu’on attend de voir l'ampleur du tollé. Et ensuite, on essaye à nouveau et on continue. Et c'est pourquoi ce thème de Matrix… le logiciel sur l'ordinateur s'appelle Element. C'est un peu..., il faut que ce soit clair dans la tête. Donc on a un serveur qui s'appelle Matrix et le logiciel sur le téléphone portable s'appelle Element. Par exemple, c'est très important, on récupère vraiment la sphère privée, parce que c'est tout simplement crypté. On peut faire beaucoup de choses avec ce gestionnaire pratique. On peut aussi téléphoner. On peut faire des vidéoconférences, c'est-à-dire uniquement des conférences 1 à 1. Et je gère en fait toute ma communication par ce biais. Cela signifie que lorsque je téléphone, je le fais via Matrix, via mon propre serveur, où la communication est cryptée. Avec l'autre utilisateur, qui a également des données cryptées sur son serveur. Et la qualité audio, par exemple, est bien, bien meilleure et plus claire que lorsqu'on communique via les réseaux existants. [Elias :] Oui, c’est fou, c’est fou. Je pense que ça vaudrait la peine d'investir dans la formation ici aussi, non ? Est-ce qu'on doit persévérer ? Après ton exposé, je présenterai aussi une nouveauté. Mais je pense que ça vaudrait la peine d'investir ici, de donner aux gens les moyens de trouver une nouvelle étape de cette décentralisation. Tu l'as très bien dit, Telegram, c'était comme une transition. Nous ne savons pas ce qui va arriver. Nous ne savons pas comment toute la vague de l'IA, comment tout ça va venir. Nous ne savons pas où les gouvernements frappent, ce qu'ils interdisent, ce qu'ils ne font pas. Mais ici, une nouvelle fenêtre s'ouvre, une nouvelle porte s'ouvre. Et je dirais qu'il n'y a rien d'autre. Nous devons suivre cette voie, mais nous devons simplement gagner. Nous devons continuer à informer les gens. Nous devons aussi sortir, je dirais, de la technique. C'est ce que tu as très bien fait avec les manifestations. Tu as mis les gens en réseau au niveau régional, tu as lancé des initiatives locales. C'est le modèle d'avenir, n'est-ce pas ? Et le lien, le lien de cœur à cœur ne peut pas être censuré. Ça ne marche pas. Et c'est là que j'aimerais faire une brève publicité. Cette mise en réseau locale, nous la faisons aussi en tant qu'équipes de Kla.TV et d'AZK. Le réseau local est important. N'hésitez pas à nous contacter, vous les téléspectateurs, à l'adresse www.kla.tv/Vernetzung, si vous souhaitez être mis en réseau par un responsable de réseau régional dans votre région. L'AZK d'aujourd'hui est bien sûr un exemple parfait : partout, des groupes locaux se sont réunis pour participer à cette journée. Continuons à construire. Et à toi, un immense merci pour ton travail, pour ton altruisme, pour ton dévouement. C'est incroyable. Merci, Michael. [Michael :] Merci beaucoup. [Elias :] Très bien. La manifestation est toute proche. Nous devons te laisser partir le cœur lourd. Tous nos vœux pour toi. Beaucoup de force, beaucoup de réussite. Nous sommes de la partie. Ceux qui ne peuvent pas y être, le sont en pensée. Et nous trouverons ensemble, en tant que mouvements de dévoilement, la prochaine étape. [Michael :] Merci beaucoup. [Elias :] Alors à bientôt.

de hm

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