Pandémies : Buts, moyens, tireurs de ficelle

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21.06.2020 | www.kla.tv/16647

En 2015, la plus grande épidémie due au virus Zika, jusqu'alors totalement inoffensif pour l'homme, s'est produite en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Par mutation, le virus est devenu dangereux, surtout pour le fœtus. Alors que le virus Zika ne causait pas d’effets graves pour les femmes enceintes, il avait un effet extrêmement nocif sur le fœtus. Il pouvait résulter une microcéphalie, une croissance trop faible de la tête, éventuellement liée à des troubles du développement. Il est intéressant de noter que la maladie a été déclarée épidémique dans des pays où aucun cas naturel de maladie due au virus Zika n'avait pu être détecté auparavant. Peu après l'apparition de la fièvre Zika et de ses conséquences dévastatrices pour les bébés et leurs familles, des manifestations ont eu lieu non seulement dans les grandes villes brésiliennes (en 2017), mais aussi dans de nombreux pays du monde. Par peur de voir des enfants malformés, un appel à l'avortement a été lancé, bien que dans ces pays il soit encore considéré comme un crime. Soutenues ou dirigées par des organisations telles qu'Amnesty International, les foules réclamaient une légalisation générale de l'avortement. Le film russe suivant « Pandémies : Buts, moyens, tireurs de ficelle » donne des réponses possibles quant à savoir si la propagation du virus Zika pourrait être liée à cet appel à l'avortement et dans quel contexte cela s’est produit. Pandémies : Buts, moyens, tireurs de ficelle  En 2015, la plus grande épidémie de fièvre Zika de l'histoire a débuté en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Le virus Zika a provoqué une anomalie congénitale chez le fœtus, la microcéphalie [tête trop petite]. Elle se caractérise par une réduction nette de la taille du crâne et est associée à un éventuel retard mental, à des malformations neurologiques et à des problèmes d'audition et de vue. Il est intéressant de noter que le virus Zika n’était pas nocif pour l'homme jusqu'en 2013, date à laquelle une seule mutation s'est produite dans l'ADN du virus qui a acquis la capacité de pénétrer dans le fœtus et d'infecter les cellules souches du cerveau. Comment un virus jusqu'alors inoffensif a-t-il pu développer de tels superpouvoirs ? Des scientifiques de l’armée travaillant sur une base diplomatique (et bénéficiant donc de l'immunité diplomatique) testent dans 25 pays des virus créés artificiellement dans les laboratoires du Pentagone. En Géorgie et en Ukraine, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Afrique, les laboratoires biologiques américains sont financés par l’agence militaire DTRA (Defense Threat Reduction Agency) avec un budget de 2 milliards de dollars. Il est frappant de constater que le virus n'a pas provoqué de pandémies dans ses lieux d’origine. Entre 1951 et 1981, le virus a été décelé en Ouganda, en Tanzanie, en Égypte, en Sierra Leone et au Gabon, ainsi qu'en Asie, en Inde, en Malaisie, aux Philippines, en Thaïlande, au Vietnam et en Indonésie. Cependant, il n'y a pas eu de pandémie due au virus dans ces pays, alors qu'en Amérique du Sud, plus de 1,5 million de personnes ont été infectées. Pourquoi le virus a-t-il pu se répandre de cette manière dans des régions où il n'avait jamais existé auparavant ? Le porteur du virus Zika est un moustique, plus connu sous le nom de moustique tigre. Il existe un type de guerre biologique dans lequel les insectes sont utilisés pour diffuser des maladies infectieuses, la guerre entomologique. Le Pentagone aurait effectué de tels tests avec des insectes en Géorgie. Les documents d'un projet le prouvent. En 2014, le « Centre de recherche de Lugar » en Géorgie a été équipé d'une installation spéciale pour la reproduction des insectes et a lancé en Géorgie et dans le Caucase le projet « Stand-Fly ». Les mouches des sables transportent de dangereux parasites dans leur salive et les transmettent dans le sang humain lorsqu'elles piquent. La maladie qu'ils provoquent est d'un grand intérêt pour le Pentagone. Un rapport de l'armée américaine intitulé « Arthropodes d’un grand intérêt médical en Asie et dans l’URSS européenne » (1967), énumère tous les insectes locaux, leurs habitats et les maladies qu'ils transmettent. Un rapport de 1981 compare deux scénarios : d'une part un attentat à la bombe aérosol sur une ville, et d'autre part 16 attaques par des insectes suceurs de sang ; et le document évalue le rapport coût-efficacité et le nombre de victimes. Le rapport montre que la dernière méthode peut tuer 625 000 personnes pour seulement 29 cents par victime. Certaines parties du rapport, telles que la production de masse de moustiques, ne sont pas publiées. Mais cela signifie que l'opération est toujours en cours. Ce type de moustique est porteur de maladies comme la fièvre tropicale, le Chikungunya et le Zika, un virus qui provoque des anomalies génétiques chez les nouveau-nés. La principale différence entre la pandémie de fièvre Zika et tout le reste est qu'elle cible les enfants in utero. Pourquoi la pandémie visait-elle spécifiquement les fœtus ? La réponse pourrait se trouver dans les événements qui ont suivi immédiatement la pandémie. Le responsable de la surveillance épidémiologique brésilienne a déclaré que les femmes vivant dans des zones où la fièvre Zika était répandue devaient, à ce moment-là, éviter de tomber enceintes. En Colombie voisine, le ministre de la Santé du pays a déclaré que la solution la plus sage restait de limiter le nombre de grossesses pendant l'épidémie de fièvre Zika. Les mêmes déclarations ont été faites en Jamaïque et en Haïti. La question de savoir que faire face à l'apparition de la fièvre Zika était omniprésente dans la presse. Les experts ont discuté de la nécessité de légaliser les avortements. L'Amérique latine catholique était un îlot du monde où l'avortement était interdit. Il y avait alors une bonne raison de reconsidérer ces restrictions. L'histoire montre que la loi visant à légaliser l'avortement a nécessairement été précédée par des épidémies, qui peuvent être l'occasion d'adopter une telle loi. La pandémie de Zika a donné lieu à un débat public sur l'avortement, comme ça a été le cas aux États-Unis au milieu du XXe siècle après l'épidémie de rubéole. En 1921, Margaret Singer a fondé une organisation appelée la Ligue américaine pour le contrôle des naissances. Le nom de l'organisation était également son programme : le contrôle des naissances. Pour éviter des questions inopportunes en public, l'organisation a ensuite été rebaptisée. Elle s'appelle désormais « The International Planned Parenthood Federation » [Planning familial]. Cette organisation a contribué à la légalisation de l'avortement dans de nombreux pays. En Suède, par exemple, l'avortement est autorisé depuis 1946, en Grande-Bretagne depuis 1967. Le fait suivant est également non négligeable : Avant 2012, les avortements n'étaient autorisés au Brésil que si la grossesse était la conséquence d'un viol ou si la vie de la mère était en danger. Puis, en 2012, la Cour suprême brésilienne a décidé que l'avortement serait autorisé si une anencéphalie [malformation du crâne et du cerveau] était constatée sur l'embryon. Le système judiciaire brésilien a ainsi ouvert la voie à des événements qui devaient se produire à l’avenir. Cette décision a été prise trois ans avant l'apparition de la fièvre Zika, qui peut provoquer une microcéphalie [tête trop petite] chez le fœtus. Pour soutenir la légalisation de l'avortement, des organisations telles qu'Amnesty International ont mené des campagnes régulières. L'Irlande, Malte et les Philippines avaient jusqu'alors des lois très strictes pour protéger les droits des fœtus. Mais grâce aux efforts d'organisations comme Amnesty International, l'avortement a été légalisé en Irlande en mai 2018. Fin 2017, des protestations contre l'interdiction de l'avortement ont eu lieu dans les grandes villes brésiliennes. Le 9 août 2018, les lobbyistes de l'avortement ont également tenté de faire passer la loi au Sénat argentin, mais ils ont échoué. Il est donc clair que la pandémie du virus Zika a été la première étape sur la voie de la légalisation de l'avortement. Mais la pression sur cette question ne fera qu'augmenter. La Russie et la CEI [Communauté des États indépendants] sont des pays où l'avortement est légalisé depuis longtemps. Les trotskystesont ouvert la voie à la légalisation de l'avortement en 1922. L'interdiction de l'avortement a été en vigueur pour la dernière fois à l'époque de Staline, de 1936 à 1955, à l'exception des avortements pour raisons médicales. Aujourd'hui, toutes les femmes ont le droit d'avorter aux frais de l'État. Selon les chiffres officiels, 55 360 000 avortements ont été pratiqués en Russie entre 1990 et 2018. La législation allemande interdit toutefois les avortements. Ce n'est que dans des cas particuliers qu'une femme peut interrompre sa grossesse avant la 12e semaine. En Pologne, sous l'influence de l'organisation de soutien à la vie « Pro life », les avortements sur demande ou pour des raisons sociales ont été interdits. En 1996, une marche traditionnelle pour la protection de la vie a eu lieu en Pologne. Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Varsovie pour élever leur voix en faveur de la protection de la vie. Cela a fonctionné. Lors d'une réunion de la Banque mondiale à Washington, on a présenté le scénario hypothétique d'une nouvelle épidémie. Tim Evans, le directeur principal de la santé, de l'alimentation et de la population du groupe de la Banque mondiale, a déclaré que la pandémie avait 100 % de chances de se produire et qu'elle se produira plus rapidement que prévu. La Banque mondiale a décidé de créer un fonds spécial et d'émettre des obligations dites pandémiques d'une valeur de 425 000 000 de dollars pour lutter contre six types de virus. La Banque mondiale s’attend à ce qu’une nouvelle pandémie se produise dans les 10 à 15 prochaines années avec des dommages de 750 000 000 000 de dollars. Bill Gates a déclaré à la conférence de Munich sur la sécurité que l'humanité doit comprendre qu'un virus pandémique potentiel pourrait tuer jusqu'à 30 millions de personnes en un an seulement. Selon lui, cette menace est comparable à celle de la guerre nucléaire et du changement climatique. Un autre type d'arme biogénétique est l'arme biologique ethnique. Il s'agit d'armes qui s'attaquent principalement à des groupes ethniques ou à des génotypes, bien que le développement officiel de telles armes n'ait jamais été confirmé publiquement. Des documents montrent que les États-Unis collectent du matériel biologique auprès de certains groupes ethniques tels que les Russes et les Chinois. « Vous savez qu'ils collectent le matériel biologique à travers tout le pays et de toutes les ethnies et des gens habitant dans toutes les zones géographiques de la Russie. Cette question est pour vous-même : Pourquoi le font-ils ? Ils le font délibérément et d'une manière professionnelle. Eh bien, nous faisons l’objet d'un très grand intérêt et aussi comme je l’ai dit dans la première partie de mes remarques, tout cela est lié. Vous comprenez, nous devons bien sûr faire face à cela sans crainte. Laissez-les faire ce qu'ils veulent, et nous ferons ce que nous devons faire. » Pandémies : Buts, moyens, tireurs de ficelle  La voix off a été lue par Pavel Ivanov spécialement pour le projet « Fursov School of Analytics».

de abu

Sources / Liens : https://youtu.be/9tmplGfTKt8