Exposition à Stuttgart : Psychiatrie – La mort plutôt que l'aide !

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04.05.2019 | www.kla.tv/14241

La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme (CCDH), qui existe depuis plus de 40 ans, est une organisation à but non lucratif pour les droits de l'homme en psychiatrie. En Allemagne, la CCDH est connue sous le nom de Commission des Violations des Droits de l'Homme en psychiatrie (KVPM). Selon le journal allemand « Ärztezeitung », de plus en plus de jeunes adultes ont été diagnostiqués malades mentaux ces dernières années. Selon le rapport médical 2018, le diagnostic de dépression a à lui seul augmenté de 76 % par rapport à 2005. En raison de l'augmentation des diagnostics, les ventes de psychotropes sont également en hausse et représentent une affaire de milliards de dollars pour l'industrie pharmaceutique. Selon Daniel Hell, ancien directeur des cliniques psychiatriques universitaires de Zurich, les médecins prescrivent trop souvent des antidépresseurs, même pour une dépression légère. Le travail de relations publiques du KVPM vise à dévoiler cette question et à souligner les griefs fondamentaux contre la psychiatrie. Ils écrivent ce qui suit sur leur page Web : « Alors que les psychiatres se présentent comme des « autorités » dans le domaine de la raison et de la santé mentale, la psychiatrie avec ses traitements manque de fondement scientifique. - Les « troubles » psychiatriques ne sont pas des maladies médicales. Il n'existe pas de tests de laboratoire, de scanners du cerveau, de radiographies ou de tests pour déterminer un déséquilibre chimique, qui peuvent confirmer que les troubles mentaux résultent d'un dysfonctionnement physique. Cela ne veut pas dire que les gens ne sont pas déprimés ou qu'il n'y a pas de stress émotionnel ou psychologique. Mais la psychiatrie a redéfini ces émotions et ces comportements en « troubles » pour stimuler les ventes de psychotropes. C'est peut-être une stratégie de marketing brillante, mais ce n'est pas de la science. - Les critères de diagnostic psychiatrique sont simplement inscrits dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) de l'Association américaine de psychiatrie. […] Aucun des diagnostics ne peut être fondé sur des preuves objectives d'un trouble physique ou d'une maladie, et ils n'ont aucun fondement scientifique. - Les psychiatres ne peuvent pas prévoir les effets secondaires de la prise de psychotropes parce qu'aucun d'eux ne sait comment ils agissent. En outre, les psychotropes sont de plus en plus dénoncés comme des poisons chimiques qui peuvent être mortels. Les psychiatres prétendent que ces médicaments sauvent des vies, mais selon leurs propres études, les psychotropes peuvent doubler le risque de suicide. Il a été démontré que l'utilisation à long terme cause des dommages physiques et psychologiques irréversibles – un fait désagréable que les psychiatres ignorent. » Aujourd'hui, nous participons à l'exposition itinérante du KVPM « Psychiatrie – La mort plutôt que l'aide », qui a lieu du 25 mars au 4 avril 2019 au centre de la ville de Stuttgart. Dans cette exposition, le KVPM aborde le sujet de l'hyperactivité et du TDAH, une affaire de milliards de dollars pour l'industrie pharmaceutique. Les visiteurs seront également informés sur la coercition et la violence en psychiatrie et sur la façon dont ils peuvent se protéger et protéger leur famille contre les abus psychiatriques. Vous trouverez de plus amples informations sur les prochains lieux où on peut voir l'exposition itinérante en cliquant sur le lien suivant : https://www.kvpm.de/home/ « Quelles sont vos impressions de cette exposition ? » « Je pense que c'est une bonne chose, que ce soit révélé et je suis parfois très choquée. Je savais que tout n'était pas toujours aussi rose et positif, mais certains chiffres et certains faits… j'ai eu du mal à avaler ça. C'est assez violent. » « Que saviez-vous avant ? » « Oh, je savais…, juste la torture et certaines méthodes… Mais ce qui m'a choquée, c'est par exemple que tant d'enfants aient été impliqués et que tant d’entre eux se sont pendus à l'âge de 10 ou 12 ans. Ça c’est vraiment extrême. » « Vous travaillez et vous aidez dans cette exposition. Pourquoi faites-vous cela ? » « Depuis 13 ans, je dirige la Commission pour les Violations de la Psychiatrie contre les Droits de l'Homme du Bade-Wurtemberg et j'ai déjà expérimenté de nombreux cas de décès et d'abus en psychiatrie et je suis bien souvent assis en face de proches en pleurs. On ne peut pas laisser ça comme ça. Et la commission dévoile les violations des droits de l'homme et nous voulons que la psychiatrie tombe sous le coup de la loi. » « Merci beaucoup. Quelles sont les possibilités de voir l’exposition ? » « Il y a un congrès psychiatrique à Berlin, l'exposition y aura lieu du 20 au 30 mai et à Munich en juillet. » « Super, merci beaucoup. Pouvez-vous encore dire pourquoi vous recommandez cette exposition ? » « C’est pour que chacun ait sa propre opinion. » « Super, merci beaucoup. » « Je vous en prie. »

de ch.

Sources / Liens : https://www.aerztezeitung.de/medizin/krankheiten/neuro-psychiatrische_krankheiten/article/957990/arztreport-2018-38-prozent-psychische-diagnosen-jungen-erwachsenen.html
https://www.beobachter.ch/gesundheit/medizin-krankheit/antidepressiva-abhangig-die-pharma-interessierts-nicht
http://www.cchr.de/quick-facts/introduction.html
https://www.kvpm.de/home/