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07.01.2024 | www.kla.tv/27856
L'invasion de l'Ukraine par les troupes russes a débuté le 24 février 2022 et la guerre y fait rage depuis. Les nombreuses livraisons d'armes effectuées depuis lors à l'Ukraine par les pays occidentaux n'ont fait que prolonger ce conflit, contrairement à ce que l'on prétend. Un Ukrainien directement concerné raconte ci-dessous ce que cela signifie pour les habitants de l'Ukraine qui, malgré toutes les souffrances, persistent à vivre dans leur pays. Il confirme ainsi les estimations de militaires de haut rang, comme l'ex-général Harald Kujat, ancien inspecteur général et donc officier le plus haut gradé de l'armée allemande. En sa qualité de président du comité militaire de l'OTAN, il était également l'officier le plus haut gradé de l'OTAN. Celui-ci déclarait déjà dans une interview en mars 2023 : « Lors des négociations d'Istanbul, la Russie s'était manifestement déclarée prête à retirer ses forces armées au niveau du 23 février de l'année 2022... » mais « selon des informations fiables, le Premier ministre britannique de l'époque, Boris Johnson, est intervenu à Kiev le 9 avril 2022 et a empêché une signature. » Et dans une interview récente de novembre 2023, l'ex-général Kujat rapporte que les armes ne peuvent pas compenser les pertes en personnes de l'Ukraine. Des centaines de milliers de soldats ukrainiens seraient tombés ou auraient été si gravement blessés qu'ils ne pourraient plus être utiles. L'armée ukrainienne serait actuellement dans un état extrêmement critique. Écoutez maintenant les questions fondamentalement importantes de cet habitant ukrainien, qui coïncident de manière surprenante avec les déclarations du général à la retraite Kujat, ancien soldat plus haut gradé tant de l'armée allemande que de l'OTAN. Il a déclaré dans une interview en mars 2023 : « Peut-être se posera-t-on un jour la question de savoir qui n'a pas voulu empêcher cette guerre. » Rapport d'Ukraine (par Volodia) - Il ne se passe presque pas un jour sans qu'on entende parler d'une réunion de soutien à l'Ukraine contre l'agression de la Russie. Le message principal est le suivant : la solidarité avec l'Ukraine est toujours aussi grande et on continuera d'apporter une aide tant financière que militaire, même si une partie toujours plus grande de la population remet en question le sens de cette aide. Il n'y a finalement pas de progrès sur le champ de bataille, car l'Ukraine manque toujours de munitions et encore plus de soldats capables de les utiliser de manière professionnelle. La prétendue « offensive d'été » de l'Ukraine, tant vantée, n'était pas en fait une véritable offensive, mais tout au plus une petite avancée à quelques endroits insignifiants, et même cette avancée est désormais totalement stoppée. De l'avis de nombreux experts, la Russie a désormais l'avantage dans cette guerre d'usure. La Russie dispose tout simplement de beaucoup plus de ressources, tant sur le plan militaire que sur celui du personnel. Pour compenser les pertes au front, de plus en plus d'hommes en âge de servir sont enrôlés en Ukraine, également des civils sans aucun lien avec l'armée, des étudiants, même les malades psychiques ou chroniques ne sont pas épargnés. L'économie s'effondre de plus en plus, l'infrastructure de tout le pays est de plus en plus détruite par les opérations de guerre. Une interview du député ukrainien David Arachamiya, datée du 24 novembre 2023, est intéressante dans ce contexte. David Arachamiya est le président du groupe parlementaire du parti au pouvoir "Les serviteurs du peuple". Le chef de ce parti est le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy. David Arachamiya fait donc partie du cercle des personnes les plus proches du président. Voici le principal enseignement à tirer de cette interview : La guerre aurait pu prendre fin dès avril 2022, soit seulement deux mois après son déclenchement, si seulement l'Ukraine avait accepté la demande de la Russie de rester neutre et de ne pas rejoindre l'alliance de l'OTAN. Selon Arachamiya, Poutine aurait été prêt à retirer ses troupes au-delà de la frontière du 24 février 2022. Le président ukrainien Zelenskiy avait alors encore tendance à accepter cette demande. Même après les atrocités de Boutcha, Zelenskiy a encore déclaré le 5 avril 2022 qu'il fallait malgré tout chercher des possibilités de négociations. Or, dans la première moitié du mois d'avril 2022, l'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson était en visite à Kiev. Arachamiya se souvient que Johnson avait alors déclaré qu'il ne faisait pas confiance aux Russes. Johnson aurait réussi à convaincre les dirigeants ukrainiens que la Russie n'était pas prête pour une guerre prolongée et que l'Ukraine pouvait, avec l'aide de l'Occident, vaincre les Russes sur le champ de bataille et reconquérir le Donbass ainsi que la Crimée. Selon Arachamiya, Johnson aurait dit littéralement à l'époque :« Battons-nous tout simplement ! » Selon les médias, l'Ukraine et la Russie avaient mené des négociations de paix fin mars et étaient effectivement proches d'un accord. L'accord de paix aurait alors dû être signé à Istanbul. Mais cela n'a pas eu lieu, car la partie ukrainienne avait rompu les négociations après la visite de Johnson et avait effectivement décidé de « simplement se battre » et de gagner sur le champ de bataille. Depuis plus d’un an et demi et au prix des plus grandes privations, les Ukrainiens doivent maintenant supporter les conséquences de cette décision. Et comme toujours, ce sont les gens ordinaires qui en font les frais, perdant leurs proches, leurs maisons, leur santé, souvent leur vie, etc. Deux questions méritent d'être posées dans ce contexte : 1. Les soi-disant « soutiens » de l'Occident ont-ils vraiment à cœur le bien de l'Ukraine lorsque, comme Boris Johnson, ils encouragent l'Ukraine à mener toujours plus de combats en lui livrant des armes ? Ou atteignent-ils plutôt leurs propres objectifs aux dépens des soldats ukrainiens, de l'ensemble de la population ukrainienne, de l'économie nationale ukrainienne, de sorte qu'on tire une fois de plus profit des guerres et des crises ? 2. Quels intérêts servent réellement les dirigeants ukrainiens, qui aiment tant se dire « serviteurs du peuple » ? L'Ukraine n'aurait-elle pas été bien mieux servie si un traité de paix avait effectivement été signé à l'époque, en vertu duquel l'Ukraine se serait engagée à rester neutre et serait ainsi restée un lien entre l'Est (Russie, Chine, etc.) et l'Ouest, comme elle l'a toujours été de par sa situation géographique et son histoire ? Pour éclaircir ces questions, il faut des tribunaux indépendants et des médias indépendants qui mettent en lumière les véritables tenants et aboutissants et n'hésitent pas à poser des questions critiques. Il est également urgent de diffuser les informations mentionnées afin de faire évoluer les mentalités en Europe et en Ukraine et de demander aux responsables de rendre des comptes comme il se doit.
de mol.
Analyse du général Kujat en novembre 2023 https://www.youtube.com/watch?v=Ws0wX6ZTjkk,
à partir de la minute 28:44 Rapport de l'Ukraine : https://strana.best/news/451310-vojna-mohla-zavershitsja-vesnoj-2022-hoda-david-arakhamija.html
https://strana.best/news/451345-zhuravl-po-imeni-dzhonson-pochemu-ukraina-otkazalas-ot-sohlashenija-s-rossiej-vesnoj-2022-hoda.html