This is a modal window.
![]() |
Emission complémentaire sur le sujet :
Canada : la mort sur demande s'applique désormais aussi aux bébés https://www.kla.tv/28515 |
---|
Veuillez saisir un terme de recherche ou utiliser le tri alphabétique
29.10.2024 | www.kla.tv/30902
La nouvelle invention pour le suicide par la capsule Sarco brise la digue de la protection de la vie. Après le programme d'euthanasie du Canada, ce que les critiques craignaient depuis longtemps est en train de se produire : l'augmentation rapide de la « mort sur demande ». La Suisse, connue depuis longtemps pour sa réglementation libérale en matière d'aide au suicide, doit maintenant faire face à un autre nouveau modèle commercial de mort choisie. Actuellement, dans le canton de Schaffhouse, la conformité juridique de la capsule de suicide controversée « Sarco-Pod » fait l'objet de vives discussions. La capsule Sarco, une capsule à gaz en forme de cercueil, entièrement automatisée et fabriquée à l'aide d'une imprimante 3D, doit permettre une mort autodéterminée. Après avoir participé à un questionnaire en ligne pour déterminer son libre arbitre, on reçoit un code d'accès et on peut monter dans la capsule de la mort. À l'intérieur, on trouve un levier qu'il suffit d'actionner. Au bout de 30 secondes environ, l'inconscience s'installe. Le 23 septembre 2024, la première utilisation mortelle de la capsule a eu lieu dans une forêt du canton de Schaffhouse. Une Américaine de 64 ans y est décédée. Cette femme s'était délibérément rendue en Suisse dans ce but. Philip Nitschke, l'inventeur de la capsule et président de la société « Exit International », a assisté à la mort de la femme par vidéo en direct depuis les Pays-Bas. La police de Schaffhouse a alors arrêté toutes les personnes présentes sur place, pour incitation et complicité de suicide. Nitschke a également été arrêté et ses ordinateurs ainsi qu'un prototype de Sarco ont été confisqués. Au 8 octobre 2024, le président de l’association en Suisse était en détention provisoire. 371 autres personnes sont encore sur la liste d'attente pour une mort par capsule. Les autorités ont encore besoin d'éclaircissements. Une chose est sûre : la politique s'efforce de définir concrètement le cadre juridique des morts par Sarco. Le débat bat son plein et l'on entend de tous côtés différentes raisons et histoires, parfois très émouvantes, en faveur d'une utilisation de la capsule. L'« autodétermination » est un grand mot d'ordre. Mais écoutons l'exemple du programme canadien Maid [Medical Assistance in Dying, en français : Aide médicale à mourir] : depuis longtemps, il ne s'agit plus « seulement » d'euthanasie pour les adultes. Les enfants, sans limite d'âge minimale, peuvent déjà recourir à une fin de vie « choisie » et « autodéterminée ». Les nourrissons doivent pouvoir être avortés grâce à « l'homicide post-natal ». Et quelle instance morale décide de la limite à ne pas franchir ? Si la politique suisse ne parvient pas à mettre un terme à ces choses, comme le suicide simplifié, il ne restera plus qu'à regarder la digue céder et à sacrifier à nouveau des enfants en toute légalité, ici, dans notre voisinage européen. Mais écoutez dans l'émission suivante à quel point le Canada agit déjà en tant que précurseur. Le programme d'euthanasie du Canada : des soins de santé ? Tu es pauvre, dépressif, handicapé, voire socialement inadapté, alors choisis plutôt une „belle mort“. Quand on entend une telle phrase, on croit avoir mal entendu ! Pourtant c’est cela ou quelque chose de similaire qui pourrait bientôt être le slogan publicitaire du programme d'euthanasie « Medical Assistance in Dying » [en français: Aide médicale à mourir] du gouvernement canadien. Dans le secteur canadien de l'euthanasie, des plans ont été développés, pour promouvoir de façon ciblée le suicide. Cette pratique, qui existe depuis quelques années déjà, est approuvée et organisée par le gouvernement, elle prend des formes de plus en plus difficiles à comprendre. On ne peut nier qu’il y a ici une certaine ressemblance avec le film de science-fiction "Soleil vert", dans lequel on va volontiers mourir pour le bien commun au lieu d’être un fardeau pour la société. Le Canada a décidé de définir le suicide assisté par injection létale comme un soin de santé. Non seulement on réclame que cette possibilité soit offerte dès l'âge de 12 ans, mais aujourd'hui, deux philosophes de l'Université de Toronto plaident même pour que l'euthanasie des pauvres soit acceptée par la société. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et Amy Mullin, bioéthicienne et pro-fesseure de philosophie, publient un article dans le Journal of Medical Ethics. « Il est inacceptable que des personnes qui souffrent déjà de conditions sociales injustes soient contraintes d'attendre que ces conditions s'améliorent (...). La solution recommandée (...) doit être reconnue comme une approche visant à limiter les dégâts et être considérée comme la « moins pire » de deux options plus ou moins idéales. » En clair, les deux femmes affirment qu'il n'y a que deux options : une vie misérable sans espoir d'aide ou d'amélioration, ou un "beau suicide". Ce que Wiebe et Mullin qualifient de "pire des cas" revient cependant à dire que ces personnes défavorisées auraient le droit de décider elles-mêmes de leur vie. D’après elles, chacun devrait avoir le droit de décider si sa vie vaut la peine d'être vécue et ce choix devrait être respecté. Bien que cette solution soit tragique, ce serait néanmoins selon elles la meilleure "stratégie de limitation des risques". La question se pose inévitablement de savoir pour qui ces solutions méprisables limitent le plus les risques. Pour étayer leur suicide "éthiquement acceptable", les deux femmes se servent d'histoires effrayantes de citoyens canadiens qui, faute d'aide sociale, doivent recourir à l'euthanasie. Compte tenu de l'évolution rapide de la réglementation canadienne sur le suicide et de la détermination du gouvernement Trudeau à continuer à la développer, des propositions comme celle-ci devraient être traitées avec le plud grand sérieux !!! Au lieu que les dirigeants politiques s'engagent de toutes leurs forces à remédier à cette situation et à rendre la vie de ces personnes plus agréable à tout prix, le "suicide'' est non seulement encouragé, mais proposé comme la solution la plus acceptable. Celui qui propose la mort plutôt que la vie aux citoyens de son peuple, commet un crime. Et celui qui ne se bat pas pour protéger à tout prix la vie de ses concitoyens et qui ne contribue pas à l’améliorer ne peut pas se dire représentant du peuple ni agir en tant que tel.
de bji/avr
Lors de la première utilisation de la capsule de suicide, censée permettre une mort sans douleur, plusieurs personnes ont été arrêtées dans le canton de Schaffhouse. https://www.srf.ch/news/schweiz/sterbehilfe-in-der-schweiz-offene-rechtliche-fragen-rund-um-todeskapsel-sarco
Descente de police chez l'inventeur de Sarco aux Pays-Bas après l'utilisation de la caspule de la mort https://www.watson.ch/schweiz/international/603429315-razzia-bei-sarco-erfinder-in-den-niederlanden-nach-suizidkapsel-einsatz
La capsule de suicide controversée Sarco n'est pas conforme à la loi https://www.watson.ch/schweiz/gesellschaft-politik/626761037-baume-schneider-stellt-sich-gegen-umstrittene-suizidkapsel-sarco
Une personne se suicide avec la capsule de suicide Sarco à Schaffhouse https://www.watson.ch/schweiz/schaffhausen/375292260-suizidkapsel-in-schaffhausen-person-nimmt-sich-in-waldhuette-das-leben
Le président de Sarco en détention provisoire, l'organisation estime être dans son bon droit https://www.watson.ch/schweiz/justiz/199563528-sarco-praesident-immer-noch-in-u-haft-organisation-sieht-sich-im-recht
Des scientifiques canadiens plaident pour l'euthanasie des personnes pauvres : https://uncutnews.ch/soylent-green-ist-nicht-mehr-weit-kanadische-wissenschaftler-plaedieren-in-einem-papier-fuer-sterbehilfe-fuer-arme-menschen/
https://www.lifesitenews.com/blogs/canadian-academics-write-paper-arguing-in-favor-of-euthanasia-for-poor-people/