La troisième vague – Le tsunami financier est là (avec Ernst Wolff)

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10.05.2020 | www.kla.tv/16369

C'est maintenant la troisième vague du tsunami financier – du moins c'est ainsi que le voit l'expert financier Ernst Wolff, qui depuis de nombreuses années prédit la catastrophe financière qui s'annonce et écrit à ce sujet. Dans une interview avec « eingeSCHENKt.tv », Ernst Wolff explique comment ce krach financier sans précédent est caché, dissimulé et, pour ainsi dire, « blanchi ». Ernst Wolff : Eh bien, le système s'effondre en ce moment et à mon avis, il n'y a pas de sauvetage pour ce système. Alors vous devriez vous demander qui est derrière cette Organisation mondiale de la santé. Ce que nous vivons n'est en fait rien d'autre qu'un coup financier fasciste. Et cela a été orchestré au niveau international. Et je crois que toute cette hystérie faite autour du coronavirus, sert aussi à cette dépossession. Parce qu'il faut contrôler les gens d'une manière ou d'une autre. Vous devez contrôler les gens, il vaut mieux qu'ils soient dans leurs appartements. La meilleure chose à faire maintenant est de désactiver également une partie d'internet et de faire patrouiller la police dans les rues. Je pense aussi qu'il est tout à fait possible que la prochaine chose que nous verrons sera un confinement. C'est une occasion historique de faire comprendre aux gens ce qui se passe réellement en coulisses. Je crois, par exemple, que l'interdiction de sortie à laquelle nous sommes confrontés, est un moyen de prendre l'air, pendant quelques jours, et de prendre ensuite quelques décisions. Axel Quint : Chers téléspectateurs de eingeSCHENKt.tv, tout à fait spontanément, nous sommes allés à Berlin aujourd'hui, sur une autoroute étonnamment vide et nous voici le 20 mars 2020 à 12 heures, c'est l'heure à laquelle nous enregistrons cette vidéo. Les événements semblent se succéder à un rythme effréné et déjà demain ou peut-être la semaine prochaine, le monde pourrait être complètement différent. Je souhaite la bienvenue à Ernst Wolff. Cher Ernst, tu as écrit le livre « Le tsunami financier arrive ». Où en sommes-nous ? Est-ce le début ? Sommes-nous au milieu ? Ernst Wolff : Eh bien, nous sommes en plein dedans et ce que nous vivons en ce moment est la dernière vague de ce tsunami, une très grande vague. Eh bien, nous avons déjà connu deux vagues plus importantes. La première a eu lieu en 1998, alors que le système financier était déjà au bord de l'effondrement. La fois suivante c’était 2007/2008, quand il a été sauvé par les banques centrales mondiales, avec d'énormes injections d'argent dans le système, et de plus en plus de réductions des taux d'intérêt, et maintenant nous avons probablement la dernière vague, car avec ces krachs que nous avons vus sur les marchés boursiers, avec ce que nous avons vu sur les marchés obligataires, la bombe des produits dérivés a dû être déclenchée en arrière-plan. Ce système est donc terminé. Nous vivons actuellement l'effondrement complet et total du système financier qui existe depuis 70 ans. Axel Quint : Nous savons tous deux qu'en théorie, un tel système de monnaie fiduciaire non couverte avec intérêts composés, etc. a une durée de vie limitée. Ernst Wolff : C'est juste. Axel Quint : Dans le passé, les banques centrales ont toujours essayé de maintenir en vie toutes sortes de condamnés en réduisant les taux d'intérêt, en injectant des grandes quantités d’argent. Alors… Est-ce que ça peut encore réussir cette fois-ci ? Ernst Wolff : Je pense que cette fois, cela ne marchera plus. En fait, nous avons eu le grand retournement de situation en décembre dernier. Des sommes de plus en plus importantes ont été injectées dans le système, les taux d'intérêt ont été abaissés de plus en plus et on a ensuite tenté de normaliser à nouveau le système. Donc pour revenir à un mode normal. Cela a mal tourné en décembre dernier. Depuis décembre dernier, nous avons constaté que les taux d'intérêt doivent être à nouveau baissés, et de manière très importante. Nous avons maintenant eu deux baisses des taux d'intérêt aux États-Unis et elles ont été très importantes : une fois une baisse de 0,5 % et une autre fois, je crois que c'était 1,5 ou 1,25 % la dernière fois. Axel Quint : Quoi qu'il en soit, maintenant en une seule fois à zéro. Ernst Wolff : Exactement. Axel Quint : Et c'était dans la nuit du dimanche. Ernst Wolff : juste. Axel Quint : Alors que mercredi, il y aurait eu une réunion d’ajustement et c'était bien sûr un signal pour les marchés : la maison brûle, on ne peut pas attendre mercredi. Ernst Wolff : C'est vrai. Et cela montre également que les banques centrales n'ont plus la possibilité de sauver ce système. Eh bien, ils n'ont que ces deux possibilités : Ils peuvent injecter de plus en plus d'argent dans le système et ils peuvent faire baisser les taux d'intérêt de plus en plus jusqu’à aller dans les chiffres négatifs. Mais ces dernières baisses de taux d'intérêt n'ont plus fonctionné. Tous les investisseurs ont quand même vendu leurs actions. Les gens, les investisseurs, sont allés en masse dans les obligations et des quantités folles d'or et d'argent ont été achetées. Le système s'effondre donc en ce moment Axel Quint : Oui Ernst Wolff : et à mon avis, il n'y a pas de sauvetage pour ce système. Et c’est pourquoi bien sûr, nous devons maintenant chercher un coupable pour cet effondrement, et je crois que ce coupable a maintenant été trouvé, et sous la forme d'un virus. Axel Quint : Mais il n'a pas d'adresse, n'est-ce pas ? Ernst Wolff : C’est vrai. Je ne suis pas médecin, je ne connais rien à la médecine. Mais je suis bon en lecture et en écriture et je sais qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec ce qu'on nous dit. Donc, en ce qui concerne le virus, je me suis aussi laissé un peu intimider au début. Ainsi, lorsque les premiers rapports sont venus de Chine, puis ces rapports d'horreur qui sont venus d'Italie. Mais vous devez vous asseoir et vérifier exactement d'où viennent ces rapports. Et tous les rapports, c'est-à-dire sur tous ces cas de maladie et ainsi de suite, proviennent de l'Organisation mondiale de la santé. Vous devriez alors vous demander qui est derrière cette Organisation mondiale de la santé. Ernst Wolff : Et l'Organisation mondiale de la santé a été fondée en 1948, par plusieurs États. Et dans les premières décennies, elle était principalement financée par ces États. Mais cela a changé, à la suite de la déréglementation. Il s'agit d'un phénomène très important dans le système financier. La déréglementation s'est accompagnée d'une énorme vague de privatisations. Et cette vague de privatisations a également touché l'Organisation mondiale de la santé. Depuis les années 1970, le financement public n'a fait que diminuer et de plus en plus de contributions privées ont été apportées. Ce sont des fondations, et l'industrie pharmaceutique s'y est mise. Et aujourd'hui, plus de 85 % de l'Organisation mondiale de la santé est financée par des fondations et l'industrie pharmaceutique. Alex Quint : L'OMS est-elle un organe de lobbying de l'industrie pharmaceutique ? Ernst Wolff : Je dirais que oui. Je veux dire que si on regarde le financement en arrière-plan, on doit dire que la plus forte influence n'est pas celle des États individuels, mais ce sont les fondations et l'industrie pharmaceutique qui ont la plus forte influence sur elle. Et les fondations ne sont rien d'autre que des organisations que les riches utilisent pour cacher leur argent aux autorités fiscales. Alex Quint : Hum, OK. Ernst Wolff : Ce n'est pas très sérieux. Et la plus grande fondation en ce moment, c'est assez intéressant, la plus grande fondation de l'OMS c’est la Fondation Bill & Melinda Gates. Et ceux-là ont beaucoup d’actions. C'est soi-disant une organisation humanitaire... mais il suffit de regarder le bloc d'actions qu'ils possèdent. Ils détiennent d'énormes parts de Coca Cola et de Pepsi Cola, des entreprises qui ne servent pas vraiment la santé du peuple. C'est tout à fait intéressant. Mais ils ont une très grande influence sur cette organisation. Et, bien sûr, les grandes entreprises pharmaceutiques aussi. Et puis il faut regarder ce qui s'est produit dans le passé avec d'autres pandémies. Je me suis penché sur ce qui s'est passé en 2005, lorsque la grippe aviaire a fait rage. Et les réactions de l'Organisation mondiale de la santé ont été très similaires à celles d'aujourd'hui. Par exemple, un dirigeant de l'OMS chargé de la grippe a déclaré en 2005 : « Nous prévoyons sept millions de décès. » Alors, à cette époque, ça a créé aussi une incroyable hystérie. À cause de cette hystérie, les gouvernements ont acheté d'énormes contingents de médicaments à l'industrie pharmaceutique. En fin de compte, il y a eu un peu plus de 150 décès dans le monde dus à la grippe aviaire et pas un seul décès en Allemagne. Alex Quint : Mais les affaires ont quand même été faites. Ernst Wolff : les affaires ont quand même été faites. Et il est assez intéressant de noter que ce dirigeant chargé de la grippe est entré en 2007 dans l'une des plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde, à savoir Novartis. Alex Quint: Ah bon. Ernst Wolf : Vous pouvez donc voir les intérêts d’arrière-plan qui sont à l'œuvre là-bas, et je pense qu'il est important de reconnaître tout ce qui se passe, parce qu'alors vous pouvez encore comprendre toute la situation d’aujourd'hui, même si vous n’êtes pas du secteur médical. Et puis, il n'est pas nécessaire de céder à toute cette hystérie actuelle. Alex Quint : D'accord, c'est une indication claire. Il y a des gens qui gagnent de l'argent grâce à des tactiques de peur comme celle-ci. Mais en même temps, nous avons cette bulle de produits dérivés qui est en train d'éclater. Le cours des actions chute, toutes sortes de choses s’effondrent, les premières entreprises ferment. Au début, les États semblent répondre avec le remède habituel, qui n'a pas aidé non plus dans le passé : encore plus d'argent, encore plus d'argent, des taux d'intérêt encore plus bas, des indemnités de chômage partiel, des aides illimitées, etc. Et maintenant, en raison de cette hystérie du coronavirus, nous sommes confrontés à une situation dans laquelle les États du monde entier sont, pour ainsi dire, en train de fermer leurs économies de façon concertée. Cela rend les choses encore plus difficiles. Ernst Wolff : Oui. Alex Quint : Je dis toujours à mes clients : la masse monétaire sera alors à nouveau gonflée, tandis que l'offre de biens et de services diminuera à la suite de cet échec, qui est maintenant quasi ordonné. Et n'est-ce pas en fait la recette parfaite pour l'hyperinflation ? Ernst Wolff : Oui, oui, certainement. À long terme, ce serait le début de l'hyperinflation. Eh bien, nous avons vu cela à Hong Kong, je pense, qui a été le premier État à utiliser l’hélicoptère monétaire. L’hélicoptère monétaire, c’est quand une certaine quantité d'argent est simplement transférée à chaque citoyen par la banque centrale ou par le gouvernement. Les États-Unis l'ont également annoncé la semaine dernière. D'autres gouvernements ont aussi déclaré qu'ils l'envisageaient. Pour moi, l’hélicoptère monétaire est la dernière tentative désespérée de sauver un système qui ne peut plus être sauvé, parce que l’hélicoptère monétaire ne peut pas être payé en une seule fois, il doit être versé à intervalles réguliers. Juste maintenant où on étouffe totalement l'économie, il faut donner cet argent aux gens, pour qu’ils survivent Et cet argent doit être immédiatement utilisé pour la consommation. Et cela signifie bien sûr que les prix vont augmenter. Et cela entraînera une hyperinflation. Mais je ne pense pas que ça durera aussi longtemps. Alex Quint : Mais pour parler de façon sarcastique, je pourrais dire que l’hélicoptère monétaire est un peu évident parce que le prix du pétrole vient de baisser, non ? Ernst Wolff : Oui, c'est la deuxième scène importante, parce qu'en ce moment, nous avons non seulement l'effondrement complet de tout le système financier mondial, mais nous sommes au seuil d'un nouvel ordre, l'ordre stratégique mondial. En fait, il y a eu un événement en mars, dont on n'a pas beaucoup parlé publiquement. Et c'était la conférence de l'OPEP à Vienne. C'est là que les pays de l'OPEP, c'est-à-dire l'organisation des pays exportateurs de pétrole, se sont réunis. Et il y a une autre organisation, OPEC Plus. Elle comprend la Russie et quelques autres pays. Ensemble, ils sont donc les plus grands producteurs de pétrole du monde. Et l'Arabie Saoudite, jusqu'à présent l'un des deux plus importants alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient, s'est ouvertement opposée aux Etats-Unis lors de cette rencontre. Et tout cela était un peu caché. L'Arabie Saoudite et la Russie ne se sont apparemment pas accordées. Parce qu'il s'agissait en fait de réduire la production. Alex Quint : De maintenir le prix à un niveau élevé. Ernst Wolff : Oui, parce qu'en ce moment il y a tout simplement trop peu de production, trop peu de demande de pétrole, et c'est pourquoi ils ont voulu limiter les volumes de production afin de maintenir le prix raisonnablement élevé. Ils n'étaient pas d'accord sur ce point et à la fin, il y aurait eu une grande bataille, entre l'Arabie Saoudite et la Russie. Mais si vous regardez de plus près, le grand perdant de cette affaire, c’est les États-Unis. Alex Quint : La fracturation... Ernst Wolff : Les États-Unis ont essayé de devenir indépendants sur le plan énergétique par le biais de la fracturation, et ils y sont même parvenus ces dernières années. Eh bien, ils sont autosuffisants, ils ont été pendant des années l'un des plus grands importateurs de pétrole. Cette industrie de la fracturation, dans laquelle, soit dit en passant, des centaines de milliards de dollars ont afflué, également de l'argent spéculatif, en quantités énormes, cette industrie de la fracturation a besoin d'un prix relativement élevé pour le pétrole. Ces prix sont d’environ 60 à 70 dollars. Eh bien, il y en a plusieurs. Alex Quint : Oui, certainement avec 20 ou 26 dollars, ce que nous avons actuellement, il y a des pertes énormes. Ernst Wolff : Exactement, elles s'effondrent, ces entreprises, beaucoup d'investisseurs perdent leur argent. Et nous devons nous rendre compte que nous avons actuellement la plus grande bulle de crédit du monde. Ainsi, tous les prêts qui sont dus ne peuvent être remboursés pour le moment. Cela signifie que le montant des crédits irrécouvrables augmente de manière exponentielle en ce moment, et cela signifie bien sûr que le système financier est actuellement sous pression de plusieurs côtés. Et que ce système financier ne peut pas survivre à long terme. L'autre chose, c'est la bulle des produits dérivés. Il faut considérer qu’à elle seule la chute du prix du pétrole jusqu’à ce prix inférieur à 30 dollars aurait aussi provoqué l'éclatement de la bulle des produits dérivés, car toutes les transactions… et le pétrole est la matière première la plus échangée au monde… et toutes les transactions dans le secteur pétrolier sont couvertes par des produits dérivés. Les produits dérivés ne sont pas seulement des paris, mais ils sont aussi utilisés pour couvrir les transactions. Et ces couvertures ne fonctionnent que si les prix sont maintenus à un niveau relativement stable. C'est l'un des phénomènes que nous avons observé ces dernières années, à savoir que les banques centrales ont toujours empêché d'une manière ou d'une autre les marchés boursiers de s'effondrer, les marchés obligataires de devenir incontrôlables. La raison la plus importante pour maintenir ce système constamment en équilibre, c’était cette énorme quantité de produits dérivés en arrière-plan. Et le plus fou dans tout ça, c'est que personne ne sait combien de produits dérivés existent dans le monde. Ainsi, la banque des règlements internationaux à Bâle donne toujours des estimations. Selon leurs estimations, il s'agit d'une somme de 700 billions, ce qui est en soi hallucinant. Alex Quint : Personne ne sait non plus combien est utilisé pour des affaires, une grande partie par l’OTC. Ernst Wolff: Exactement, il y a cette OTC, ces entreprises « Over-The-Counter » qui ne doivent pas figurer dans les livres des sociétés. Cela signifie qu'il y a une très grande zone noire qu’on ne peut pas distinguer. Et les initiés l'estiment actuellement à 1,25 billions. Et même si ce n'est pas vrai, même si les chiffres de la BRI à Bâle sont corrects, même avec cela, cette bulle des produits dérivés a définitivement éclaté ces derniers jours. Cela signifie que le système financier mondial est actuellement au bout du rouleau. On peut comparer cela à un lièvre sur lequel on a tiré à la chevrotine : le lièvre court alors encore 30-40 mètres et ne s'arrête pas avant. En fait il est déjà mort, mais il s’arrête seulement à la fin. Alex Quint : Donc, quand j'entends ces dimensions, les 750 milliards d'euros que la BCE veut maintenant injecter à nouveau dans le système financier en achetant toutes sortes d'actifs, y compris évidemment des High-heeled-bombs, peut-être aussi des actions. Ce n'est vraiment qu'un petit arrosoir pour un énorme enfer. Ernst Wolff : C'est trop peu, trop tard, si on regarde d'un point de vue plus élevé, mais c'est bien sûr un service pour les grands investisseurs. Après tout, l'argent ne va pas à la population, il va aux grands investisseurs. Le gouvernement américain est actuellement en train de fournir à la société Boeing des fonds énormes. C'est une entreprise qui a réalisé des milliards et des milliards de bénéfice au cours des dernières décennies. Et maintenant, juste avant que la maison s’écroule, ils reçoivent une aide financière. Ce que nous avons donc en ce moment, c'est une maison en feu qu’on a l’intention de piller en retirant rapidement les derniers actifs pour les distribuer aux principaux investisseurs. Alex Quint : Eh bien, même sans cette bulle des produits dérivés, qui est sûrement de plus grande dimension, cet arrêt de l'économie conduirait maintenant aussi à l'insolvabilité des simples petites et moyennes entreprises, qui ne peuvent pas se permettre de rester sans ventes pendant quatre ou huit semaines. Ernst Wolff : Oui. Alex Quint : Nous avons donc des défauts de paiement, nous avons des problèmes dans le secteur bancaire, qui avait déjà des problèmes, donc cela signifie que c'est maintenant… Ernst Wolff : ... une incitation consciente à un krach, c'est-à-dire que ce krach est provoqué de manière tout à fait consciente. Alex Quint: Donc, ce système financier est non seulement abattu, mais aussi empoisonné et poignardé en même temps. Ernst Wolff: C’est exact, et il y a aussi du pillage à la fin. Et il y a eu quelques phénomènes plus intéressants la semaine dernière, par exemple mardi dernier, la société Volkswagen a annoncé qu'elle fermerait beaucoup d'usines la semaine suivante à cause du coronavirus. C'est une chose complètement folle, car normalement Volkswagen aurait dû annoncer quelque chose comme ça le vendredi soir après la fermeture des bourses. Car on sait très bien qu'une telle annonce fait chuter le cours de l'action. Mais maintenant, c'est autre chose qui entre en jeu : on peut aussi gagner beaucoup d'argent sur la chute des cours en faisant des ventes à découvert. Alors, tous ceux qui le savaient à l'avance, tous les initiés qui savaient à l'avance que Volkswagen ferait cette annonce le mardi matin, ont pu faire des ventes à découvert, c'est-à-dire parier sur la baisse des prix, et ils ont gagné beaucoup, beaucoup d'argent la semaine dernière. Alex Quint : Cela fonctionne tant que les émetteurs peuvent encore livrer, et là encore, c'est aux frais des banques émettrices. Ernst Wolff : Oui, oui, comme je l'ai dit, nous vivons actuellement la phase finale de ce système monétaire et nous vivons actuellement l'orgie absolue de pillages par les grands investisseurs. Alex Quint : D'accord. Ernst Wolff : Pour le petit, c'est bien sûr énorme. Une autre chose que je voudrais mentionner, c’est qu'Amazon, par exemple, a engagé 100 000 nouveaux employés aux États-Unis la semaine dernière. Amazon est donc l'un des grands gagnants. Une des plus grandes entreprises du monde et surtout, il faut considérer qu'Amazon est une entreprise qui n'a plus payé d'impôts dans le monde entier depuis au moins deux ans, mais qui au contraire, a même perçu des impôts, c'est-à-dire a bénéficié d'avantages fiscaux aux États-Unis. Une telle entreprise profite énormément de cette crise actuelle, tandis que les toutes petites entreprises font faillite en série. Mais il faut nous demander qu’est-ce qui va se passer ensuite. Parce que la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement ne peut pas toujours durer. Alex Quint : Et c'était ma prochaine question. Qu’est-ce que tu penses maintenant, je veux dire que nous sommes maintenant dans le domaine de la prévision des attentes. Oui, c'est pourquoi cette vidéo est si urgente et si dangereuse. Et chers spectateurs, il y a un bouton ici, non seulement pour s'abonner, mais aussi pour diffuser, et diffuser, diffuser – maintenant ! Alors maintenant, continuons. Que nous réserve l'avenir ? Ernst Wolff : Oui, c'est très, très difficile à prévoir. Et je n'ai pas non plus de boule de cristal. Mais on peut faire certaines actions, on peut en tout cas les prévoir. Ce système n'est donc plus récupérable et il faut agir de n’importe quelle manière. Il existe plusieurs possibilités. Il y a la possibilité d'une réforme monétaire. En Allemagne par exemple, les frontières sont désormais fermées et il est également possible que le deutsche mark soit réintroduit. Il est également possible que l'Allemagne annule toutes ses dettes envers l'UE. Parce que l’Allemagne a renfloué beaucoup dans la zone de l’UE pour d’autre pays et ça grève bien sûr le budget allemand. Alors c’est possible qu’un jour on dise : « Nous ne rembourserons pas toutes ces dettes à l’UE. » Une autre possibilité est justement la réintroduction du deutsche mark. Ça ne sera toutefois pas suffisant. Je suppose qu’un plan du FMI sera bientôt mis en œuvre. En effet, le FMI a déjà proposé en 2013 de ponctionner la population à un certain taux. Cela signifie que 25% ou 50% des comptes des citoyens seront rasés. Alex Quint : Oui, une réforme monétaire est toujours liée avec une ponction d’argent, si je puis dire… Ernst Wolff : Normalement, la réforme monétaire consiste à ponctionner selon le nouveau taux de change de la devise. Alex Quint : Oui ! Ernst Wolff : Mais je ne pense pas que cela suffira dans ce cas. Alex Quint : Alors tu penses qu’ils vont laisser une loi d’ajustement au point zéro. Non ? Ernst Wolff : Exactement, exactement ! Alex Quint : Et quelles classes d’actifs sont actuellement en danger, selon toi ? Ernst Wolff : Je pense qu’en ce moment toutes les classes d’actifs sont en danger, car nous l’avons vu dans le passé, il suffit de regarder ce qui a été fait en Grèce et à Chypre. À l’époque de la grande dépossession à Chypre, le FMI a d’abord proposé de prendre 25 % à tout le monde, mais ensuite les politiciens ont dit : « Vous savez, nous ne pouvons pas imposer ça aux gens. Ça provoquerait une grande révolte ici. » Alors ils ont accepté. Je pense qu’à la fin 20 000 ou 50 000 du montant était exonéré d’impôt ou bien on ne prenait rien, ou on prenait seulement quelque chose à partir de 50 ou 100 000. Mais je ne pense pas que ce sera le cas cette fois-ci. Et je crois que toute l’histoire qui est faite avec le coronavirus sert aussi à cette dépossession, parce qu’il faut avoir les gens sous contrôle d’une manière ou d’une autre. C’est ce qu’il y a de mieux si les gens restent à la maison. Le mieux serait aussi si maintenant une partie d'Internet était coupée ; lorsque la police contrôle dans les rues, je pense qu'il est également possible que par la suite on connaisse un confinement et qu'on annonce ensuite : « Vous savez, vous êtes tellement appauvris, nous introduisons une nouvelle monnaie. » Comme ça, ils se préparent à ce que les protestations soient réprimées, car les gens n’acceptent pas facilement ces faits. Les gens se lèvent contre ça. Alex Quint : Oui, eh bien, une réforme monétaire, si on ne veut pas qu’elle soit complètement incontrôlée – je ne voudrais pas alors être dans la rue, il y aurait une guerre civile – la réforme doit être préparée. Et si vous séparez ce scénario de cette histoire du coronavirus… il y a des confinements, de nombreux magasins sont fermés etc., les gens reviennent chez eux parce que les touristes doivent tous revenir, personne n'est autorisé à entrer et à sortir du pays. Hum, donc d'une certaine façon j'ai l'impression d'être dans le mauvais film. Mais si je relie ces points, on dirait bien que c’est ainsi. La question est maintenant de savoir quand ? Ernst Wolff : Oui, c'est une question déterminante. Donc, ce que nous rencontrons n’est en fait rien d’autre qu’un coup d’État financier fasciste, orchestré au niveau international, évidemment. Ernst Wolff : Oui. Alex : Ça c’est intéressant, et tous les pays participent. Ernst : Oui. Alex Quint : Hier, j'ai entendu dire que la Banque nationale suisse, par exemple, travaille sur un nouveau cryptage du franc suisse. Les pronostics sont difficiles, à tout moment, surtout lorsqu'il s'agit de l'avenir mais en supposant qu'il y ait une nouvelle devise, à quoi ressemblerait-elle, selon vous ? Ernst Wolff : Je ne peux pas dire pour l'instant qu'il y aura peut-être une monnaie couverte d'or, car l'or peut jouer un rôle majeur, mais il peut aussi s'agir de la réintroduction des standards en or, mais il n'y a pas de consensus. Je veux dire, en ce moment, que les banques centrales sont les acteurs les plus puissants dans toute cette affaire, c'est-à-dire les banques centrales et les fonds spéculatifs en arrière-plan. Ce sont les plus importantes, et je suis sûr que dans le siège de la BIS, la Banque des règlements internationaux à Bâle, les réunions d'urgence se succèdent en ce moment dans la salle du conseil, car nous avons déjà constaté ces dernières années que l'ensemble des banques centrales coordonnent leurs politiques les unes avec les autres. Ainsi, là, justement si on parle de la banque centrale suisse, c’est un important détenteur d'actions d'Apple, de Netflix, de Google, etc. Ils se sont donc entraidés pour maintenir les cours des actions à un niveau élevé, pour maintenir les marchés... pour les maintenir raisonnablement stables. Mais ce scénario s'est maintenant complètement effondré et il sera décidé également quelles banques centrales sont les plus fortes et quelles sont les plus faibles. Et je ne peux pas anticiper comment tout cela va se dérouler. Je peux seulement imaginer que maintenant ceux qui sont en arrière-plan et tirent les ficelles, ils sont vraiment dans une grande détresse pour maintenir cette situation sous contrôle. Je crois, par exemple, que le confinement auquel nous sommes confrontés, c'est un moyen de respirer quelques jours afin de prendre des décisions. Alex Quint : Je pense qu'il y a assez de gens qui veulent aider à faire le plan « Defender 2020 » ici dans notre région… qui sait ? Mais est-ce que cela joue un rôle de savoir si une banque centrale est forte ou faible ? Ne sommes-nous pas tellement mondialisés et interconnectés que tout le jeu BigDomino, s'il est poussé en un seul endroit, tout le monde tombe l'un après l'autre ? Ernst Wolff : Oui, bien sûr – nous avons cet effet domino, nous le ressentons en ce moment même, donc, c'est pourquoi tout s'écroule. Alex Quint : J'en parle parce que la couronne norvégienne, avec ses réserves de pétrole, avec son fonds souverain, la Norvège est une économie si solide, mais la couronne a également chuté de manière dramatique ces derniers jours. Ernst Wolff : Oui, parce que tout le monde est si étroitement lié. Il ne peut pas s'agir de n'importe quelle banque, regardez, la Deutsche Bank est si étroitement liée à J.P. Morgan et à la Citibank, etc. Personne ne peut décider quelque chose ou faire quelque chose sans qu'il ne se passe rien ailleurs. Et c'est aussi tout à fait essentiel pour moi, en ce moment, les frontières sont fermées partout, c'est-à-dire que les gens vont… – ce nationalisme est également encouragé par cela. Il faut toujours se rappeler qu'il existe une force internationale dans le monde, c'est-à-dire le secteur financier – ils ne se soucient pas des frontières. Pour eux, les frontières n'ont aucune importance. Ils ont toujours exploité les frontières à leur avantage. Ainsi, si un pays d'une manière ou d'une autre n’a pas fait ce qu’ils exigeaient, ils ont déménagé dans un autre pays, et ainsi ils ont mis le monde entier sous pression. Et maintenant que les frontières sont fermées partout, c'est pour moi aussi un signe que l'élite financière parie actuellement sur le fait que les gens seront séparés également au niveau national. Et c'est aussi un aspect très important. Alex Quint : Oui, c'est aussi un revirement complet – mais maintenant, merci – merci beaucoup d'abord. Maintenant, notre intention n'est pas nécessairement de répandre la peur, mais de dire : Mes amis, la maison est en feu et que faisons-nous maintenant ? Que faut-il faire exactement maintenant ? Avez-vous repris votre argent de la banque ? Ernst Wolff : Oui, oui, je ne fais pas confiance aux banques, déjà en tant que professionnel je ne leur fais pas confiance. Alex Quint : Très bien. Ernst Wolff : Ce qui est important pour l'individu en ce moment, c'est simplement le plus important, bien sûr, de comprendre toutes ces interrelations. Parce que c'est beaucoup plus facile de supporter une situation quand on sait quelles forces y sont à l'œuvre. Et beaucoup de gens sont en ce moment totalement secoués par cette hystérie médicale. Je dois donc dire aux gens, regardez qui est l'OMS, regardez d'où viennent les données, regardez les vidéos de certains médecins qui tentent de redresser tout cela. Et n'oubliez pas que cette hystérie profite à quelqu'un, et qu'elle est artificiellement alimentée. Sinon, dire aux gens qu'il a toujours été important dans la vie de faire des provisions à la maison, pour ne pas en dépendre, et dépendre d'autres personnes dans les situations d'urgence, car je soupçonne que ce confinement arrive. Je pense donc que chacun doit prendre soin de lui-même – mais en tout cas pas en faisant des provisions exagérées et que d'autres en souffrent après, mais il faut s'approvisionner raisonnablement, peut-être pour 1-2 semaines et c'est encore possible pour le moment. Cela sera probablement plus difficile dans les prochaines semaines. Ce sera probablement encore plus difficile parce que l’approvisionnement dans toutes les épiceries, ne sera plus aussi important dans les prochaines semaines si l'économie continue à stagner comme ça. Alex Quint : 0K. Ernst Wolff : De plus, il est en ce moment très important d'aller à nouveau rapidement à la banque pour se procurer un peu d'argent liquide parce que les espèces sont actuellement importantes. Je m'attends à ce que les banques restent fermées, qu'on ne puisse plus avoir accès aux banques, qu'on soit obligé d'avoir recours aux distributeurs automatiques. Il n'y a qu'à se souvenir de ce qui s'est passé à Chypre, et de ce qui s'est passé en Grèce. Les gens ont dû aller aux distributeurs pendant des semaines, distributeurs devant lesquels des files d'attente monstres se formaient et qui à la fin ne « crachaient » plus que 20 € par personne quand ils n'étaient pas totalement vides. Donc, dans tous les cas, il y aura des pénuries. C'est pourquoi je conseillerais vivement, à tous nos téléspectateurs ici présents de se procurer encore un peu d'argent liquide, par précaution, pour les prochains jours. Alex Quint : S'il reste encore assez de temps pour sauver le capital liquide en le convertissant en valeurs concrètes, quelles valeurs te semblent convenir? Ernst Wollf : Tout d'abord, je considère les valeurs immatérielles comme plus importantes. Bon, on peut le transformer en biens réels, on peut acheter aux petits-enfants ce qu'on a toujours voulu leur acheter ou faire plaisir aux enfants; on peut peut-être encore s'arranger à réserver un cours de langue dont on profitera peut-être après la crise. Donc, les valeurs immatérielles sont dans tous les cas importantes. Bien sûr, il faut craindre que l'argent dont on disposera alors, quand on l'aura en espèces, aura perdu de sa valeur. On conseille toujours d'acheter de l'or ou de l'argent mais avec de l'or on ne peut pas acheter des petits pains. De plus les réserves d'or sont en grande partie épuisées. Si on peut se procurer quelques pièces d'argent, avec l'argent on peut réellement, à un moment ou à un autre, payer chez le boulanger, pendant les crises. Donc pour l'instant je crois que l'argent est encore recommandé, ce qui deviendra un problème parce que, justement, à ce moment-là, les vendeurs du métal argent auront aussi fermé leurs boutiques. Alex Quint : Je viens de ce secteur d'activités, les chaînes d'approvisionnement se sont également effondrées. Je crois que jeudi dernier déjà, on a annoncé que les réserves de pièces de monnaie canadiennes et américaines sont totalement épuisées. Les avions ne volent plus. J'aurais pu encore vite réserver un tour du monde mais ce n'est plus possible non plus. Ernst Wollf : Ce qui est encore très important, c'est une information pour nos téléspectateurs gravement malades : l'approvisionnement en médicaments n'est plus garanti. Là aussi, il convient d'être un peu prévoyant sans pour autant acheter des quantités énormes et priver d'autres malades. Il faut simplement en parler avec son pharmacien pour savoir combien de temps dureront les stocks afin d'éviter de se trouver dans une situation catastrophique. Alex Quint : Tu soulèves un point intéressant. Nous parlons de coronavirus dans ce contexte, et ce n'est peut-être qu'un bouc émissaire ou le prétendu déclencheur de ces confusions. Les taux de mortalité - on parle tout le temps des taux de mortalité. Avec toute cette incertitude, que penses-tu de l'approvisionnement en médicaments, et des faillites, et des expropriations… ? En fait il y a probablement un million de personnes de plus qui meurent parce qu'elles sautent par la fenêtre ou parce qu'elles n'obtiennent pas leurs médicaments habituels, au lieu de mourir de ce stupide rhume... Ernst Wolff : C'est absolument irresponsable. Il faut le dire, mais nous avons déjà vu cela dans d'autres pays. Je veux dire qu'en Iran, les enfants meurent tout le temps parce qu'il n'y a pas de médicaments, à cause des sanctions. Et les politiciens s'en fichent - tout le monde peut encore regarder la vidéo sur YouTube de l'ancien ministre des affaires étrangères des États-Unis, je n'arrive pas à me souvenir du nom pour le moment, Alex Quint : Clinton Ernst Wolff : Non, ce n'était pas Clinton, c'était... Alex Quint : Albright Ernst Wolff : Oui cette femme Madeleine Albright - tout le monde devrait vraiment jeter un coup d'œil à cette vidéo pour voir de quel genre de personne il s'agit. Dans une interview, on lui demande : « Dites-nous, les sanctions contre l'Iran ont coûté la vie à environ 30 000 enfants. Pensez-vous que cela en vaut la peine ? » Et cette femme a vraiment le culot de dire, « Oui, ça en valait la peine. » Je veux dire, c’est avec ces personnes-là que nous traitons. Ce sont ces personnes-là qui dirigent nos vies en ce moment. Tout le monde devrait le savoir. Et je n'essaie pas de provoquer la panique, j'essaie juste de créer une vision claire des réalités. Alex Quint : Que peut faire un gouvernement national maintenant ? Ernst Wolff : En partie, ils ne sont probablement pas au courant. On est donc souvent surpris de voir à quel point les politiciens sont ignorants, surtout lorsqu'il s'agit de questions financières, mais maintenant ils participent tous à ce jeu énorme. Et tout le monde est juste - la santé des gens, ça ne les intéresse pas - vous l'avez vu maintenant - même si je suppose que ce coronavirus est vraiment aussi menaçant qu'il l'est actuellement, alors notre gouvernement aurait été incroyablement négligent, parce que tout cela était connu début janvier et à ce moment-là rien du tout n'a été fait. Ils l'ont juste minimisé, ils ont juste dit que c'était un non-sens, M. Spahn est allé devant les caméras, et il a dit avec un sourire : « Nous avons tout sous contrôle ! » Ce n'est pas si mal et puis le même homme vient et nous dit : « Nous devons tous rester à la maison, toutes les écoles doivent être fermées, les magasins doivent être fermés,... » les gens doivent être ruinés en masse, les petites et moyennes entreprises. ... La même personne - vous pouvez voir qu'il n'a certainement aucun principe moral et que toute la bande autour de lui n'en a pas non plus. Alex Quint : Oui, oui, je ne peux pas m'empêcher de remarquer ce jeu de mots : on ne peut pas faire d'omelette sans casser des œufs. Nous verrons cela à l'avenir. Donc, en théorie, nous aurions déjà dû annuler le carnaval. Ernst Wolff : Oui, bien sûr, si c'était vraiment aussi menaçant, nous aurions dû annuler le carnaval. Absolument ! Et c'est la première chose à laquelle j'ai pensé à l'époque, disons que quelque chose ne va pas. Au début, je pensais que c'était vraiment si menaçant. Et puis il y a eu ces vidéos sur Internet de personnes mortes emballés dans des sacs mortuaires en Chine. Je me suis dit : « Pour l'amour de Dieu, qu'est-ce qui s’approche de nous ? » Et puis je me suis dit : « Comment se fait-il qu'ils autorisent le carnaval en même temps ? » Eh bien, il n'y avait que deux possibilités : Soit cette chose n'était pas si dangereuse, soit ils ont été totalement négligents. Mais le fait qu’entre-temps, ils ont pris une autre direction, cela me fait dresser les oreilles quant à l'aspect médical des choses, je ne crois plus au grand danger qui a été évoqué. Mais je sais que dans le système financier, il y a cette très grande, très grande vague finale du tsunami et maintenant je comprends, je peux comprendre pourquoi tout cela arrive. Alex Quint: ei, ei, ei… Ernst Wolff : Je dois dire que les temps sont difficiles. Il faut vraiment que je le dise aux téléspectateurs. Ce sont des temps très, très difficiles, ce sont des temps super dangereux en ce moment. Ce n'est pas ma faute. Je ne veux pas vous paniquer. Mais nous vivons une époque vraiment dangereuse. Nous vivons à l'époque du coup d'État financier fasciste international orchestré. Alex Quint : Bien. Mais tout le monde est impliqué maintenant. Il y a d'un côté l'OMS qui est impliqué, il y a une Banque des règlements internationaux (BRI) et l’UE et les Chinois et les Américains et tout le monde joue ce jeu et tout le monde tourne à vide et tout le monde tire sur la même corde. Penses-tu qu'une monnaie mondiale soit concevable ? Ernst Wolff : Je ne peux pas l'exclure. Alex Quint : Mais alors nous sommes totalement piégés. Ernst Wolff : Oui, on ne peut rien exclure. Tout est possible. Alex Quint : Comment se débarrasser de tous ces gens qui se foutent toujours de nous ? Ernst Wolff : Eh bien, je pense que le plus important est le grand dévoilement. Les gens doivent comprendre d'où cela vient. En ce moment, beaucoup de gens s'enferment dans leur appartement et pensent que le virus est vraiment la plus grande menace. Cela fait dix ans que je suis en route pour avertir les gens qu'aucune maladie n'est aussi dangereuse que le système financier dans lequel nous vivons. L'élite financière, ce sont ces personnes qui actuellement pillent encore le système dans sa phase finale. Ils ne se soucient pas de la vie humaine. Ils ne s'en soucient pas du tout. Ils essaient d'en obtenir le plus possible maintenant. Et ils constituent le grand danger pour l'humanité. Mais il est important que la grande majorité des gens le comprennent et c'est maintenant, bien sûr, la chance que dans cette situation, les gens se demandent : « Pourquoi tout cela arrive-t-il ? » Et c'est pourquoi nous devons informer les gens sur la façon dont ces corrélations existent. Alex Quint : Je voudrais dire que nos acteurs politiques se présentent maintenant comme les gestionnaires de crise, comme les sauveurs, comme le décrit si bien Andreas Popp. Eh bien, j'ai vu cette vidéo hier, je ne sais pas, ce discours de notre Chancelière, elle a des superlatifs : le plus grand défi historique, etc. mais elle l'a dit avec une voix somnolente. Le message et la rhétorique ne correspondent pas du tout, je me suis presque endormi. Est-ce que les électeurs remarquent ça? Que ceux qui sont co-responsables, du moins ceux qui nous ont représentés ces dernières années et jusqu'à présent, pour ainsi dire, ils nous ont fait - comment dire – un grand spectacle et probablement qu’on ne peut plus leur faire confiance à l'avenir ? Ernst Wolff : Eh bien, en général, les gens ont quand même une dernière confiance dans le système et je pense que juste cette représentation d'Angela Merkel était une tentative de calmer un peu les gens, afin de soumettre lentement les prochaines mesures, parce qu’elle n’a rien dit des choses qui vont suivre, car je suis persuadé qu’un confinement et d'autres mesures vont venir. Mais beaucoup de gens sont en ce moment dans un mode de panique, dans lequel ils doivent être mis, et donc ils ne peuvent pas penser clairement et c’est à eux que nous devons nous adresser. Il faut leur dire : « Regardez, calmez-vous, détendez-vous, voyez où sont les vrais coupables. Comment les mécanismes fonctionnent réellement et ensuite levez-vous et défendez-vous contre cela ! ». Alex Quint : Pendant le confinement, ils ont assez de temps pour cela. Tant que cette vidéo est diffusée. Ernst Wolff : J’espère bien. Alex Quint : Avant le confinement, car à ce moment-là ils sont encore capables d'agir ! J'ai des provisions pour au moins trois semaines. J'ai aussi un peu de métaux précieux. J'ai tout réglé par virements automatiques pour payer mes cotisations et ensuite tout va bien et surtout, je ne vais plus me rendre malade, parce que je ne peux rien faire de plus. Ou est-ce que j’ai oublié quelque chose d'important ? Ernst Wolff : Non, mais je pense qu'une autre chose est essentielle : cette mise en réseau avec d'autres personnes, et en tout cas d'approcher d'autres personnes, surtout dans cette crise, et de leur faire comprendre ces corrélations. Je pense que c'est tout aussi important que de se procurer de la nourriture, de l'argent ou autre chose. C'est donc une occasion historique de faire comprendre aux gens ce qui se passe réellement en arrière-plan. Cette opportunité historique, nous l’avons dans cette situation, et nous devons nous saisir de l’occasion. Alex Quint : Tu as été élevé en Chine ? Ernst Wolff : Né en Chine et élevé en Corée. Alex Quint : Ah tu es né là-bas, ok.(tu dis cette phrase qui n’est pas dans le texte !? (Autre tonalité )Mais tu connais ce mot chinois pour « risque »......ou « crise », non, désolé, « crise », il semble avoir deux significations en chinois : une fois « danger » et une fois « opportunité ». C'est donc un changement maintenant. Un changement est en cours, dans lequel des choses positives peuvent se produire, mais ne doivent pas nécessairement se produire. Et maintenant, il est important que les gens soient raisonnables, qu'ils fassent l’addition et qu'ils prennent soin d'eux-mêmes. Comme dans l'avion, il y a aussi une annonce de sécurité selon laquelle vous devez d'abord prendre le masque à oxygène vous-même, puis aider les autres, surtout lorsqu'il s'agit de savoir qui doit représenter les citoyens de ce pays à l'avenir. Alors, comment faire en sorte que des mesures soient prises en faveur de la population et que nous obtenions un système économique et financier qui serve l'intérêt de la majorité et non éventuellement celui d'une - je dis exprès maintenant « clique » - qui réalise à huis clos des plans d'auto-enrichissement au détriment de tous les autres ? Ernst Wolff : Je ne peux que le souligner. Alex Quint : Pour le moment, d’après moi, c'est tout ce que je peux te demander. Je ne veux pas prolonger cet entretien indéfiniment. Avons-nous oublié quelque chose d'important ? As-tu un dernier mot ? Ernst Wolff : Non, je ne pense pas. Mais mon dernier mot pour les téléspectateurs est sans aucun doute d'essayer d'informer le plus grand nombre possible de personnes dans cette situation et d'essayer d'aider les autres qui sont vraiment impuissants en ce moment, d'essayer de les aider. Je pense que c'est la chose la plus importante en ce moment. Essayez d'agir vraiment socialement, essayez de ne pas utiliser cet isolement pour ne penser qu'à vous, mais pensez à vos semblables. Avant tout, pensez à l'avenir de vos enfants et de vos petits-enfants et pour eux, il est important que ce système financier soit remplacé par un système monétaire démocratique. Alex Quint : Merci beaucoup. Puis-je te serrer la main, malgré, (Ernst Wolff : Oui bien sûr ! Malgré le coronavirus), malgré la crise financière ? Peut-être dans quelques semaines, lorsque nous verrons comment les choses ont évolué, nous serons heureux de réaliser une interview avec toi. Je vous souhaite tout le succès possible. Partagez cette vidéo et abonnez-vous à la chaîne. Merci Ernst Wolff ! Ernst Wolff : Merci beaucoup !

de tb

Sources / Liens : https://www.youtube.com/watch?v=aYZ2gVs9U7o