Mentir et tricher : un sport lucratif ?

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17.11.2020 | www.kla.tv/17564

Mentir et tricher : un sport lucratif ? On a parfois l'impression que le mensonge et la tricherie sont devenus un sport qui, par son ampleur et son intensité, conviendrait tout à fait à une discipline olympique : Qui le fait le mieux, le plus intelligemment, le plus efficacement ? La tricherie se fait sentir dans tous les secteurs rentables. Que ce soit une durée de vie artificiellement limitée intégrée dans les appareils de tous les jours afin de s'enrichir plus rapidement avec le renouvellement du produit. Que ce soit le manque frauduleux des quantités de remplissage, caché pour les mêmes raisons. Les conséquences de ces manipulations frauduleuses sont déjà évidentes dans tous les domaines de la vie sociale. Les personnes lésées sont les consommateurs, qui dépendent des produits ou des services et n'ont guère d'alternatives. On pourrait en fait parler d'abus de personnes dépendantes au sens large, même si cela se produit de manière subtile. Il ne s'agit donc pas d'un délit mineur ! Cependant, le fait que des mensonges et des tromperies de ce type se produisent également dans le système de santé au détriment délibéré et direct des personnes qui demandent de l'aide, a une dimension complètement différente, hautement criminelle, comme le prouve la révélation dramatique de Leemon B. McHenry : Dans son analyse du traitement des enfants par des antidépresseurs, McHenry révèle qu'il a fallu environ 20 ans à la justice pour découvrir une manipulation du fabricant de médicaments GlaxoSmithKline. Cela soulève la question suivante : la charge de la preuve était-elle simplement trop lourde pour qu'elle ne puisse plus être dissimulée et que la justice ait été forcée d’intervenir après 20 ans ? Voici les faits de l'affaire selon Leemon B. McHenry : Pendant des décennies, des antidépresseurs dangereux pour les enfants ont pu être commercialisés de manière extrêmement rentable en tant que remèdes courants, car l'étude médicale réalisée par le fabricant était manifestement falsifiée. Cela a eu des conséquences dévastatrices pour les jeunes patients : augmentation des pensées suicidaires et hausse du taux de suicide. L'énorme différence entre ce que l’entreprise prétendait sur les effets des médicaments et ce que les médecins et patients ont rapporté, a mis en évidence la fraude. Citation : « Ce qui a été révélé dans les propres documents internes de la société était si dramatique qu'il est devenu évident que la science avait été pervertie par la stratégie de marketing et que les chercheurs universitaires, en collaboration avec le fabricant de médicaments, ont vendu leur âme au profit des médicaments. Parmi ces promoteurs universitaires figuraient certains des psychiatres les plus éminents dans ce domaine. Les revues médicales, les sociétés médicales et les compagnies pharmaceutiques ont formé une conspiration pour cacher la vérité [...]. » Cette révélation équivaut à un véritable tsunami dans tout le paysage pharmaceutique

de ef./mse.

Sources/Liens : https://childrenshealthdefense.org/news/childrens-health/a-book-review-children-of-the-cure-missing-data-lost-lives-and-antidepressants/?Utm_source=salsa&eType=EmailBlastContent&eId=bc981749-03d5-49f5-af4e-8441d9455a43
| https://en.wikipedia.org/wiki/Study_329